L'équipementier sportif allemand Adidas a annoncé ce mardi 16 février qu'il allait vendre sa filiale américaine Reebok. La marque aux trois bandes avait acheté Reebok en 2006 pour 3,1 milliards d'euros.
« Après mûre réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que Reebok et Adidas peuvent atteindre un potentiel de croissance nettement meilleur en étant indépendants l'un de l'autre », a déclaré Kasper Rorsted, le directeur général du groupe Adidas dans un communiqué.
Le groupe a donc « décidé de lancer le processus formel en vue d'une vente de Reebok », pour se focaliser « à l'avenir sur le renforcement de la marque Adidas en tant que leader du marché sportif mondial », a-t-il ajouté.
Cette décision de vendre Reebok est la conséquence directe de la pandémie du Covid-19. Les ventes de Reebok se sont effondrées de 42% au deuxième trimestre de l'année 2020. Reebok sortait pourtant d'un exercice 2019 positif puisque son chiffre d'affaires avait encore augmenté de 2 % soit 1,75 milliard d'euros.
Reebok, dont la valeur, logiquement en baisse, est estimée à 803 millions d'euros, reste cependant une marque attractive et comme pour le mercato des joueurs, des rumeurs bruissent concernant son futur repreneur. Le groupe américain VF Corp – propriétaire notamment des marques The North Face et Timberland – et le chinois Anta Sports sont considérés comme des acquéreurs potentiels.
