L’Equipe de France défie la Belgique, lundi, à l’occasion de la quatrième journée de Ligue des Nations. En prélude à ce choc, Didier Deschamps était présent en conférence de presse, ce dimanche, à l’instar de son homologue belge, Domenico Tedesco. L’occasion pour le sélectionneur français de revenir sur la rivalité entre les Bleus et les Diables Rouges.
Didier Deschamps révèle les prémices de la rivalité Belgique - France
Le 9 septembre dernier, l’Equipe de France s’imposait contre la Belgique lors de la deuxième journée de Ligue des Nations (2-0). Une énième victoire pour les Bleus qui avaient déjà éliminé les Diables Rouges en huitièmes de finale de l’Euro 2024 deux mois plus tôt. Des matchs qui ont l’air de renforcer l’animosité des Belges vis-à-vis des Français. Mais pour Didier Deschamps, c’est plutôt une rivalité saine qui existe entre les deux équipes.

« Une rivalité qui s'est créée parce qu'on se rencontre très souvent en compétitions. Une animosité non. C'est plus dans les matchs décisifs, de par les résultats qu'on a obtenus il y a toujours une rivalité. Qui est plutôt saine. Dans un monde idéal, si tout le monde se comportait de façon adéquate, l'hymne ne serait pas sifflé. On est chez eux, on ne s'attend pas non plus à ce qu'il chante la Marseillaise », déclare le sélectionneur tricolore.
Deschamps relativise pour l’avantage des Bleus sur les Diables Rouges
Une rivalité saine certes, mais une rivalité qui existe depuis des décennies. Des décennies pendant lesquelles l’Equipe de France a quasiment pris le dessus sur la Belgique à chaque fois. En effet, la dernière victoire des Diables Rouges face aux Bleus en matchs officiels remonte au 9 septembre…1981. La Belgique s’était imposée 2 buts à 0 contre la France pour décrocher son ticket pour la Coupe du Monde 1982.
Depuis, les Diables Rouges n’ont plus battu les Bleus en matchs officiels jusqu’à présent, si ce n’est lors de deux amicaux en 2002 (2-1) et en 2015 (4-3). Pour autant, Didier Deschamps ne voit pas en cela, un avantage psychologique pour ses joueurs.
« Ça appartient à l'histoire. Tant mieux pour nous. Je ne suis pas convaincu que ça donne un avantage psychologique. Mais on sera face à une équipe belge très motivée. Ça ne changera pas ce qu'il s'est passé avant. On ne peut pas parler d'ascendant, ce n'est pas le même contexte, le même groupe... Le match de demain fera partie de l'histoire aussi », confie le champion du monde 2018.