Jonathan Clauss a été convoqué pour la première fois en équipe de France par Didier Deschamps à l'occasion du premier rassemblement de l'année.
Le latéral du RC Lens a même joué son premier match avec le maillot bleu, vendredi soir, contre la Côte d'Ivoire, en entrant en jeu à 88e minute à la place de Coman.
Et ce dimanche, Clauss était de passage en conférence de presse avant le match amical contre l'Afrique du Sud, qui se jouera mardi soir, à Lille. Le joueur a été interrogé sur de nombreux sujets et voici ce qu'il faut en retenir.
Sur ses premiers pas à Clairefontaine
Avec une semaine de préparation je suis plus libéré et moins nerveux mais toujours dans l'apprentissage. J'encaisse bien toutes les nouveautés.
Sur son moment le plus difficile depuis son arrivée chez les Bleus
Le bizutage ! J'étais hyper stressé. Moins il y a du monde, plus ça va.
Sur les meilleurs moments depuis sa première sélection
Les plus beaux souvenirs, j'ai l'impression de les enchaîner. Mon entrée contre la Cote d'Ivoire restera gravée à vie. Il n'y a pas de moments en dessous, je veux garder tous ces moments.
Sur sa première convocation
Il y a un sélectionneur et il a juste mis mon nom sur une liste. Je joue tous les week-ends et j'enchaîne les performances, bonnes ou moins bonnes. Si le sélectionneur a fait appel à moi, c'est qu'il pense que je suis capable.
Sur l'impact de la première sélection sur sa carrière
C'est comme des petits verrous que vous déverrouillez, notamment sur l'aspect psychologique. Celle-là en fait partie. La première sélection, on l'a met de côté et c'est des étapes à franchir petit à petit.
Sur ses chances d'aller au Mondial ?
On a tous envie de jouer des compétitions extraordinaires mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il faudra rester performant, mais la décision, ce n'est pas nous qui la prenons.
Sur son entente avec Coman et le poste de piston
J'en ai parlé avec Kingsley, qui est attaquant à la base. C'est bien d'avoir une autre approche sur ce poste. Il y a un regard différent qui amène au même point. Concernant le coach, il m'a félicité. Il y a une chance à saisir.
Sur son parcours atypique
C'est une chance énorme, je le sais et je n'en rends compte. Mais je ne veux pas m'arrêter là. Si je n'ai pas joué de Coupe d'Europe, c'est qu'il y a quelque chose à aller chercher. Je fais au mieux, j'apprends, je comprends et je suis exigeant avec moi-même.
Sur le tirage au sort de la Coupe du monde, le 1er avril
Je vais le regarder comme tous les tirages. C'est loin et près en même temps. Je vais le regarder mais je ne vais pas me projeter plus que ça. Je vais prendre les informations.
Sur une éventuelle baisse de forme après sa première sélection
Pour l'instant, je ne l'ai pas vécu. De la peur ? Non. On ne sait pas trop dans quel monde on va être après. Ça risque d'être différent mais il ne faut pas l'appréhender mais ça ne me fait pas plus peur que ça.
Sur d'éventuels sifflets de part du public lillois
Je n'ai aucun message à faire passer, j'ai le maillot de l'équipe de France sur le dos. Si je ne suis pas sifflé, tant mieux. Si c'est le cas ? OK.


