"Je considère ce Final Four comme une parenthèse enchantée. Maintenant qu'on est là il y a une place en finale et un potentiel titre. Ce n'est pas désagréable d'être déjà en demie..."
Didier Deschamps s'est montré détendu devant la presse à la veille de la demi-finale de Ligue des nations entre l'équipe de France et la Belgique, jeudi soir à Turin. Un match entre deux équipes dont la rivalité avait pris un nouveau tournant après la demi-finale de 2018 en Russie.
"Je ne suis pas persuadé qu'un sentiment les anime, a tenu à tempérer le sélectionneur. Pour nous ce match était décisif parce qu'il nous a permis de jouer une finale, mais ce qui se passera demain ne changera rien au match de 2018. Demain aussi on joue une place pour la finale de la Ligue des nations.
"Il y a toujours eu une rivalité saine avec eux, parce que c'est un pays frontalier. L'après match a été marqué par quelques déclarations mais aussi beaucoup d'interprétations... Mais il y a beaucoup de respect, de ma part pour Roberto Martinez, et aussi entre les joueurs. Ce sera une très belle affiche, avec deux équipes où il y a de la qualité. Les joueurs aiment jouer de tels matchs, où il y a de l'adrénaline et un objectif clair."
Une rencontre qui se déroulera à Turin, où DD a joué puis entraîné pendant de nombreuses années. "J'y suis retourné pour des raisons professionnelles, j'ai vu des matchs ici pour observer des joueurs. Je considère Turin comme ma deuxième maison, j'y ai passé presque la moitié de ma carrière, s'est ému le sélectionneur. J'ai été marqué par mon passage ici, même si le stade a changé. Je connais beaucoup de personnes qui travaillent encore là, c'est un plaisir de revenir."
Deschamps a également évoqué l'épisode Kylian Mbappé, qui s'est plaint ces derniers jours du manque de soutien qu'il aurait reçu après l'Euro : "Je ne sais pas ce qu'il a dit, ça ne m'intéresse pas. Le plus important c'est que je l'ai vu et qu'on a discuté. Le discours que j'ai en interne, directement avec les joueurs, est le plus important. Kylian est heureux d'être là, comme tous ses partenaires il attend le match de demain. Ce qui est passé est passé. L'important c'est aujourd'hui et demain."
Enfin, le boss des Bleus s'est réjoui de la nouvelle concurrence apportée par de nombreux jeunes depuis deux rassemblements. "Il y a toujours eu de la concurrence, après là il s'agit de nouveaux joueurs, a-t-il confié en parlant notamment de Théo Hernandez ou Aurélien Tchouaméni. Si je les ai repris c'est que je suis satisfait de ce qu'ils ont fait le mois dernier. La concurrence est toujours présente, c'est important. Plus j'aurai des choix difficiles à faire, mieux c'est."
