Clément Lenglet France Moldavie 14/11/19GETTY

Clément Lenglet évoque sa saison compliquée avec le Barça

Très bon depuis son arrivée à Barcelone, Clément Lenglet a vécu une saison difficile en Catalogne cette année, qui lui a probablement coûté sa place de titulaire avec les Bleus au moment d'aborder l'Euro. 

Tout de même appelé dans le groupe de 26 de Didier Deschamps, le défenseur central revient sur cette année qu'il espère laisser derrière lui, à commencer par la déroute face au Bayern lors du Final 8 de la Ligue des champions, en août dernier (2-8).

"Je suis ressorti de ce match avec de la rage, de la honte. Prendre 8-2 dans une rencontre aussi importante, ça fait super mal. J'étais lessivé, épuisé", rejoue-t-il dans une interview à L'Equipe.

L'article continue ci-dessous

"Une sensation de vide pendant quelques jours. C'est très dur à digérer, ça fait très, très mal. C'était la première fois que je prenais autant de buts dans une rencontre, peut-être depuis les poussins ou les benjamins."

Le début de plusieurs mois de galère pour l'ancien nancéien. "Peut-être que ce match a joué sur ma saison, qui n'a pas été bonne à tous les points de vue. Mais il n'y a pas que ça", tempère-t-il.  

"J'ai commencé avec un déficit physique car j'étais lessivé. J'ai mis deux ou trois mois pour retrouver mes sensations. D'août à novembre, je n'étais pas bien athlétiquement. Et forcément, dans ces cas-là, on arrive en retard, on n'est pas bon dans les duels."

"Tout le monde a dit que j'avais pleuré, ce n'est pas le cas du tout"

L'un des moments les plus compliqués est survenu peu après l'élimination face au PSG (lors de laquelle il avait concédé un penalty sur Icardi au Parc des Princes). Dans la foulée d'une erreur contre Cadix, il était apparu abattu en quittant le Camp Nou.

"Tout le monde a dit que j'avais pleuré, ce n'est pas le cas du tout, se défend-il. Quand on sort du Camp Nou en voiture, il y a des feux rouges. Et énormément de monde vient s'agglutiner.

"Avec les téléphones, les flashes, on ne voit quasiment rien. Je baissais la tête. J'ai mis ma main devant le visage. Quand tu es là, pendant deux minutes trente sans bouger, t'as l'impression d'être une bête de foire. Mais ce n'était pas pour cacher des larmes."

Une mauvaise passe donc l'intéresser a pu discuter avec Didier Deschamps, qui lui a maintenu sa confiance en vue de l'Euro. "On a pu discuter un peu, oui. Il m'a dit qu'il fallait être patient, continuer à travailler, faire le dos rond, garder la confiance. Et qu'il n'y avait pas de raisons de s'inquiéter. Des trous dans une carrière, ça arrive et cela lui était arrivé aussi."

Publicité