Quart de finaliste de l’Euro 2020 après avoir éliminé la France et poussé l’Espagne jusqu’à la séance des tirs au but, la Suisse s’imaginait un avenir à court terme plutôt radieux avec en ligne de mire la Coupe du Monde 2022 au Qatar.
Oui, mais voilà que les Girondins de Bordeaux ont été rachetés par Gérard Lopez et que l’homme d’affaires luxembourgeois s’est mis en tête de faire de Vladimir Petkovic son entraîneur.
Après quelques jours de négociations, la Fédération suisse de football a accepté de libérer son sélectionneur de son poste afin de rejoindre la Gironde.
Un coup dur pour la Nati puisque Petkovic était en place depuis sept ans et avait pour mission de qualifier le pays pour le Mondial 2022, le cinquième de suite ce qui sera un record pour la Suisse depuis 1954. Avec encore six matches à disputer dans la phase de qualifications d’ici novembre, les Helvètes doivent donc rapidement trouver un remplaçant.
Et il se pourrait bien que le successeur de Petkovic ait un pedigree assez imposant. En effet, d’après le média suisse Blick, la Nati viserait un certain Arsène Wenger ! Retiré des bancs depuis son départ d’Arsenal en 2018, le technicien français n’a pas retrouvé de poste depuis.
Occupant son temps libre du côté de la FIFA en qualité de directeur du football mondial, Wenger n’a jamais caché que le terrain lui manquait depuis trois ans.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le nom de l’Alsacien est associé à la sélection suisse. Il y a plus de vingt ans, il faisait partie des favoris pour prendre les rênes de la Nati mais alors entraîneur au Japon à Nagoya Grampus (1994-96), il avait décliné l’offre.
Bien lui en avait pris puisqu’il avait ensuite pris le poste d’entraîneur d’Arsenal avec le succès qu’on connait : trois titres de champions d’Angleterre, une finale de Coupe de l’UEFA en 2000 et une finale de Ligue des Champions en 2006, à chaque fois perdues certes.
A 71 ans, Arsène Wenger a pour lui d’être polyglotte et parler ainsi le français, l’anglais mais aussi l’allemand. Dans une sélection comme celle de la Suisse, cela représente forcément un plus. Surtout, il pourrait retrouver les terrains tout en n’ayant pas la pression quotidienne d’un entraîneur de club…
Si le Français venait à décliner une fois de plus l’offre suisse, Blick assure que les noms de Martin Schmidt, Marcel Koller, Peter Zeidler et René Weiler font également partie de la short-list.
