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Vainqueur de Cannes, Reims s’offre une finale et un pan d’histoire

Sous les projecteurs du stade Pierre de Coubertin, Reims est allé réveiller les fantômes de son glorieux passé. Près d’un demi-siècle après sa dernière finale de Coupe de France, l’équipe champenoise a franchi la dernière marche. Elle l’a fait sans briller outrageusement, mais avec la maîtrise d’un club qui a décidé de regarder son passé droit dans les yeux. Face à une équipe de Cannes qui avait déjà fait tomber Grenoble, Lorient et Guingamp, il fallait du sérieux, du métier et un soupçon de talent. Les hommes de Samba Diawara ont répondu présents. Ils ont vacillé, un peu, mais n’ont jamais tremblé. Et ils verront le Stade de France.

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    Reims démarre fort, Cannes s'accroche

    Le match s’est joué en deux temps. Un premier acte où Reims aurait pu tuer le suspense, si Ito n’avait buté sur Vanni à la 6e, si Atangana n’avait pas trop ouvert son pied juste avant la pause. Mais l’essentiel était ailleurs : dans l’ouverture du score d’Ibrahim Hafiz, 19 ans, vif, intelligent, parfaitement servi par Mamadou Diakhon, étincelant de bout en bout. Ce but, inscrit à la 14e minute, a d’abord ouvert le jeu. Puis il a permis à Reims de poser la main sur cette demi-finale. Cannes, valeureux, n’a jamais renoncé. Et à force d’y croire, les Azuréens ont fini par être récompensés

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    L’égalisation n’aura été qu’un sursis

    Le vétéran Cheikh Ndoye, 39 ans, a sauté plus haut que tout le monde sur corner pour remettre les siens à hauteur à la 52e minute. Mais comme souvent dans ces histoires-là, le plus fort a le dernier mot. Moins de six minutes plus tard, Teddy Teuma surgissait au cœur de la surface pour convertir une offrande de Hafiz, encore lui. Cannes avait fait illusion. Reims avait repris le fil. Il ne le lâcherait plus.

    Dominguez aurait pu rallumer l’espoir d’une tête bien claquée à l’heure de jeu, mais Evan Diouf s’est interposé avec la sérénité des grands soirs. Et quand Diakité a manqué la balle du 3-1 à la 73e, on s’est demandé si Reims n’allait pas le payer. Mais cette équipe, cette année, semble guidée par autre chose : une forme de gravité, presque de destinée.

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    Vers un rendez-vous royal avec Paris

    Les anciens de Cannes étaient là, dans les tribunes, pour revivre un frisson. Hervé Renard, Luis Fernandez, Mickaël Madar… tous ont vu leur club tomber avec les honneurs. Mais l’histoire attend désormais Reims. Face au PSG, l’ogre de France, ce sera une autre bataille. Mais celle-ci se jouera dans l’arène du Stade de France. Et Reims y sera. Enfin.

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