L’histoire se répète. Comme une rengaine inévitable, un cycle qui ne s’interrompt jamais, le PSG a de nouveau imposé sa loi à l’OM. Certes, cette fois, l’écart dans le jeu n’a pas été abyssal. Marseille a résisté, tenté, espéré. Mais le scénario final reste immuable : Paris domine, Paris gagne. Un 3-1 sans frisson, sans éclat, mais suffisant pour rappeler qui est le patron.
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AFPL’efficacité parisienne, la barrière infranchissable
Le PSG n’a pas eu besoin de forcer son talent. Un brin de sérieux, quelques accélérations tranchantes, et les individualités ont fait le reste. Ousmane Dembélé a donné le ton dès la 21e minute. Lancé dans l’axe par un Fabian Ruiz inspiré, il a effacé Rulli avant d’ajuster son 21e but en Ligue 1. Avant cela, Paris aurait pu ouvrir le score dès la 11e minute, mais Nuno Mendes a buté sur le portier marseillais.
Mais ce qui distingue le PSG, c’est cette facilité à appuyer au bon moment. À la 42e minute, Nuno Mendes, bien servi par Fabian Ruiz, a repris un centre parfait d’Hakimi pour creuser l’écart. 2-0, un match plié sans éclat, mais avec maîtrise.
AFPMarseille tente de s’accrocher, sans jamais renverser
L’OM n’a pas sombré, il faut lui reconnaître cela. Le retour des vestiaires a été marqué par une réaction intéressante, une meilleure fluidité dans les transmissions. À la 54e minute, Amine Gouiri, bien servi par Rabiot, a réduit le score d’une frappe de près. Un but plein de maîtrise, une lueur d’espoir.
Mais face à Paris, il en faut plus qu’une révolte éphémère. Marseille n’a pas su enchaîner, Paris a contrôlé, endormi, anesthésié. Greenwood, à la 66e minute, a bien tenté d’apporter un brin de folie avec une frappe qui a frôlé la transversale. Mais ce fut la seule vraie occasion marseillaise.
AFPUn dernier clou dans le cercueil
Le dernier quart d’heure a révélé l’écart abyssal entre les deux équipes. Alors que l’OM tentait d’y croire encore, Paris a scellé le sort du match à la 80e minute, sur un centre d’Hakimi mal négocié par Paul Lirola, qui a marqué contre son camp. Un dernier symbole de l’écart entre ces deux clubs : quand Paris accélère, Marseille trébuche.
Le score aurait même pu être plus lourd. Barcola (86e) et Vitinha (88e) ont manqué de peu d’alourdir l’addition. Mais l’essentiel est ailleurs : Paris domine toujours Marseille, et le titre de champion de France semble n’être plus qu’une formalité.
L’OM, lui, doit désormais se contenter d’un autre combat : celui de la deuxième place. Un objectif plus modeste, mais plus réaliste. Le Classique est à oublier, comme tous les précédents.



