"Si j’avais été seul à la maison, j’allais me…", Di Meco après OM-PSG

Vainqueur sans appel de Montpellier HSC (0-5) le week-end écoulé, l’Olympique de Marseille était très attendu pour le match de la neuvième journée de Ligue 1 contre le Paris Saint-Germain, ce dimanche. Mais les Phocéens ont livré une copie décevante face aux Franciliens en concédant leur deuxième défaite de la saison après celle contre Strasbourg (1-0).

Dominé par le PSG dès l’entame de la rencontre, le club basé dans les Bouches-du-Rhône a concédé son premier but après l’ouverture du score par Joao Neves (7^e). L’arbitre François Letexier a expulsé Amine Harit après 20 minutes de jeu à la suite d’une faute du Marocain sur Marquinhos ; une expulsion jugée sévère par plusieurs observateurs du football. Leonardo Balerdi a éteint l’espoir des Marseillais en marquant contre son camp (29^e) avant le troisième but parisien inscrit par Barcola (40^e).

Dégoûté par la prestation des hommes de Roberto De Zerbi, plusieurs supporters marseillais ont jugé bon de quitter le stade dès la mi-temps. S’il n’a pas pu se rendre au stade pour le Classique, Eric Di Meco, qui a suivi le choc depuis chez lui, a confié qu’il était « frustré, déçu et même énervé » par la performance des Phocéens durant les 20 premières minutes, notamment.

« Les suiveurs pensaient que l’écart s’était resserré. Mais quand on regarde ce qu’il s’est passé, eux (les Parisiens) étaient dans l’esprit. Ils étaient là pour faire mal à l’OM, dans le jeu mais aussi dans l’impact. L’OM a trottiné pendant 20 minutes… On a peut-être survendu ce match voire le niveau de l’OM. Avec De Zerbi et le recrutement, on pensait que la mayonnaise allait prendre. On pensait que ça allait être un match de haut niveau », a déclaré l’ancien Marseillais au micro de RMC, ce lundi matin.

Par ailleurs, l’ancien arrière gauche de l’OM confie qu’il aurait pu aller se coucher s’il n’était pas accompagné de ses proches. « J’avais des amis à la maison. Si j’avais été seul, j’allais me coucher à la mi-temps. Je comprends qu’il y ait eu des gens qui aient eu envie de quitter le stade. Ce matin, j’ai vu des images d’un monsieur qui a pris l’avion, qui est venu de l’autre bout de la France pour voir le match. Il partait à la mi-temps », a ajouté l’ancien de l’AS Monaco, qui estime que "c'est terrible" ce qui s'était passé au Vélodrome, dimanche soir.

« Quand tu es un joueur de foot, tu as un devoir. Tu peux être moyen dans un match comme celui-là mais au niveau de l’état d’esprit, tu ne peux pas proposer ce que tu as proposé pendant vingt minutes. Le débat sur l’arbitre ne m’intéresse pas, au moins à chaud (sur le carton rouge pour Harit). On a survendu cette équipe de l’OM. Les joueurs sont toujours les premiers responsables. Le coach met un cadre en place. Mais sur le terrain, tu as le droit de prendre l’initiative et de faire autre chose que ce que le coach t’a demandé. A chaque fois Paris a été embêté depuis le début de la saison quand des équipes ont été agressives, avec un pressing haut Pourquoi l’OM ne fait pas ça? », conclut l’ancien international arrière gauche français (23 capes).