Cette page contient des liens d'affiliation. Lorsque vous effectuez un achat par le biais des liens fournis, nous pouvons percevoir une commission.
FBL-FRA-LIGUE1-LORIENT-NICEAFP

Pour Haise et Nice, ça ne s'arrange pas !

On pensait avoir touché le fond, mais l'OGC Nice continue de creuser. Ce dimanche après-midi, dans une Allianz Riviera sonnant le creux et l'hostilité, les hommes de Franck Haise ont concédé une nouvelle défaite face au SCO Angers (0-1). Un septième revers consécutif toutes compétitions confondues qui plonge le club dans une situation d'urgence absolue. Loin de l'électrochoc espéré après une semaine chaotique marquée par des violences extrasportives, cette prestation indigente confirme que pour le Gym et son entraîneur, les choses vont de mal en pis.

  • FBL-FRA-LIGUE1-NICE-ANGERSAFP

    Une équipe à la dérive et un coach impuissant

    Sur le terrain, le spectacle fut désolant. Déboussolés, fébriles, incapables de construire, les Niçois ont offert une copie catastrophique, punie par un but angevin et une expulsion logique de Tom Louchet. Plus inquiétant encore, l'aveu d'impuissance de Franck Haise. Maintenu à son poste presque par défaut et par loyauté envers son groupe, l'entraîneur a semblé pour la première fois en 23 ans de carrière à court de leviers pour redresser la barre. Son constat d'après-match, reconnaissant que son équipe s'est "lâchée" mentalement, résonne comme un terrible aveu de faiblesse.

  • Publicité
  • FBL-FRA-LIGUE1-NICE-ANGERSAFP

    Stade vide et divorce consommé avec les ultras

    Le contexte autour de la rencontre était tout aussi glacial que la performance. Le boycott de la Populaire Sud a été respecté, laissant le stade à moitié vide et transformant l'enceinte en un tribunal populaire où chaque erreur niçoise était saluée par des sifflets ou des "olé" moqueurs. La rupture entre les joueurs, jugés "déconnectés", et leurs supporters les plus fervents est totale. L'atmosphère délétère pèse lourdement sur un groupe déjà traumatisé par les incidents de la semaine passée.

  • FBL-FRA-LIGUE1-MONACO-NICEAFP

    La direction du club ne maitrise rien

    Face à la tempête, le président Fabrice Bocquet est sorti du silence pour tenter d'éteindre l'incendie, assurant que la question du limogeage de l'entraîneur "ne se pose pas". "On continue tous ensemble", a-t-il martelé, appelant à "faire le dos rond" et à "recoller les morceaux" face à la "désunion" ambiante. Pourtant, cette prise de parole peine à rassurer. En pointant du doigt un effectif dont "les liens n'étaient pas suffisamment forts", le dirigeant dresse un constat d'échec sans pour autant incarner l'autorité et le charisme nécessaires pour redresser une institution à la dérive. Pour beaucoup, cette confirmation sonne comme un aveu d'impuissance faute de "50.000 solutions".

  • FBL-FRA-LIGUE1-NICE-ANGERSAFP

    L'union de façade ne masque pas le danger

    Le regroupement des joueurs au centre du terrain au coup de sifflet final, scandant "on est ensemble", ressemblait davantage à un acte de survie désespéré qu'à une véritable révolte. Avec seulement deux points d'avance sur la zone rouge et un calendrier à venir terrifiant (Braga, Lens), l'OGC Nice ne joue plus le haut de tableau, mais bien sa survie en Ligue 1. L'optimisme a déserté la Côte d'Azur, laissant place à la peur du vide.

0