Mbappé, Vinicius, Rodrygo, Bellingham : Xabi Alonso met les choses au clair sur ses stars

La présence sur la pelouse de l’ancien Parisien contre Al-Hilal demeure incertaine ; un épisode fiévreux a perturbé la séance de la veille. Quoi qu’il arrive, l’entraîneur sait comment l’exploiter : « C’est un attaquant dynamique, pas un attaquant de position, pas un attaquant de surface de réparation. L’idée n’est pas d’avoir des joueurs fixes. Parce que Kylian n’est pas un neuf de référence mais neuf qui marque beaucoup de buts ». Comprendre : aucune cage ne sera tranquille, même s’il débute sur le banc.

Recruté un an plus tôt (été 2023) pour incarner le futur, l’Anglais avait terminé la saison dans un rôle hybride, reculant d’une dizaine de mètres pour libérer Mbappé. Xabi Alonso l’envisage toujours double face : « Il a la capacité de couvrir beaucoup de terrain, mais il doit partir de la bonne position… Nous avons parlé du point de départ, mais il est très à l’écoute ». Le coach compte sur son « âme de milieu » et sa faculté à finir dans la surface : les deux atouts ne doivent plus se cannibaliser.

Le Brésilien incarne la passion merengue. « Il est passionné, émotif, et j’aime être à ses côtés. Maintenant, il faut lui trouver le meilleur poste. Mais il a un grand cœur.  C’est ce qui a retenu mon attention ces premiers jours », a indiqué Xabi Alonso, qui veut que ses atouts offensifs défendent aussi pour soulager l’équipe. Longtemps fixé à gauche, Vinicius pourrait recevoir plus de liberté dans un trio superposant accélération, dribble et permutation permanente. Premier indice ce soir au Hard Rock Stadium.

Annoncé dans le viseur d’Arsenal, l’ailier de 24 ans sort d’une fin de campagne difficile. Xabi Alonso l’a pris à part : « Je sais que la fin de la saison n’a pas été facile pour lui. Il a pris du temps pour lui, se ressourcer. Dès le premier instant, nous avons parlé… et je vois qu’il a hâte d’y être. C’est un joueur avec d’énormes qualités, nous avons partagé des choses et il est temps de les mettre en pratique ». Charge au joueur de transformer ces discussions en productivité. L’ancienne promesse de Santos bénéficie d’une page blanche ; à lui d’y inscrire ses buts.

Le quatuor offensif fait rêver les supporters, encore faut‑il ne pas déséquilibrer le reste. « Il est essentiel qu’il y ait un équilibre, de l’engagement et que tout le monde soit impliqué », a souligné le coach. Xabi Alonso n’ignore pas les déboires d’Ancelotti ; il veut un Real soudé, pressant et capable d’évoluer sans ballon. Première étape ce soir, seconde dès dimanche (21h) si la qualification suit son cours.

Le technicien espère « qu’au dernier jour du tournoi, nous serons une meilleure équipe que celle avec laquelle nous avons commencé ». La Coupe du monde des clubs (diffusée sur DAZN) offre un laboratoire d’un mois, loin de la Liga. Les automatismes, les permutations et la structure défensive seront passés au crible sans la pression d’un Clasico.