Lors de sa première interview en tant que manager de Manchester United, Ruben Amorim avait promis de revenir aux fondamentaux : « Le plus important, c'est le sentiment d'appartenance... les principes, l'identité et le caractère que nous avions dans le passé. » Des mots doux aux oreilles des supporters, pour qui l'identité de United repose sur deux piliers : un football offensif et la promotion des jeunes du cru.
Ironiquement, Amorim a échoué sur les deux tableaux. Mais c'est sa gestion de Kobbie Mainoo, le seul diplômé de l'académie ayant une expérience significative en équipe première, qui est en train de faire basculer la patience des fans vers la révolte. Alors que le coach portugais préside à une saison en demi-teinte, son refus obstiné d'utiliser le milieu de terrain anglais, titulaire en finale de l'Euro il y a six mois à peine, devient incompréhensible.





