L'OM cartonne l'Ajax (4-0), mais De Zerbi, l'éternel insatisfait, en veut déjà plus !

Alors que son équipe venait de livrer une prestation quasi parfaite, l'entraîneur italien n'a pu s'empêcher de pointer un axe d'amélioration. Tout en saluant un "match incroyable" et une "équipe extraordinaire", il a immédiatement tempéré les louanges avec une analyse lucide. "La première mi-temps, on a frôlé la perfection," a-t-il déclaré sur Canal+, avant d'ajouter le bémol qui change tout : "Mais comme contre le PSG, on a un peu baissé de rythme en deuxième mi-temps." Une petite phrase qui en dit long sur son perfectionnisme et sa volonté de ne jamais se relâcher.

Ce souci du détail du coach contrastait avec la joie pure et totale affichée par ses joueurs, et en particulier par Pierre-Emerick Aubameyang, élu homme du match. L'attaquant gabonais, auteur d'un but et de deux passes décisives, était aux anges. "La vie est belle ! C'était un super match," s'est-il exclamé. "C'est pour ça que je suis revenu, pour vivre des matchs comme ça. L'ambiance était incroyable. Il n'y a qu'ici qu'on peut vivre des choses comme ça." Un sentiment partagé par le héros du soir, Igor Paixão, "très heureux" de son doublé, et par le jeune Arthur Vermeeren, "content" de sa première titularisation réussie.

Mais si De Zerbi est exigeant, il est aussi protecteur. Il a profité de sa conférence de presse pour défendre Igor Paixão, auteur d'un doublé et cible de critiques il n'y a pas si longtemps. "Les critiques à Marseille c'est comme le soleil, il y en a tous les jours," a-t-il ironisé. "Paixão était blessé pendant deux mois, ce soir il a marqué deux buts. Je suis très content parce qu'il sert beaucoup pour les attaquants. Nous sommes tous contents." Une manière de souder son groupe et de montrer son soutien infaillible à ses joueurs.

En conclusion, cette première soirée européenne fut une réussite totale pour l'Olympique de Marseille. Le club a renoué avec la victoire en C1 au Vélodrome, a offert un spectacle magnifique à ses supporters et a parfaitement lancé sa campagne. La joie des joueurs, symbolisée par l'euphorie d'Aubameyang, était immense. Mais la réaction de Roberto De Zerbi, déjà tournée vers les axes d'amélioration, donne le ton. Le perfectionnisme et l'exigence de l'Italien sont le moteur de cette équipe. La fête est belle, mais le coach veille déjà à ce que ses joueurs ne s'endorment pas sur leurs lauriers.