Lorsqu’elle a signé au Paris Saint-Germain l’été dernier, Mary Earps s’attendait à vivre de grandes choses. « Le club veut devenir la meilleure équipe d’Europe, la meilleure équipe du monde, et c’est exactement ce que je veux être », expliquait-elle alors. Mais la première saison de la gardienne anglaise en France s’est achevée vendredi sur un nouvel échec : un penalty « panenka » de Wendie Renard est venu sceller la victoire 3-0 de l’Olympique Lyonnais et offrir un nouveau titre aux Fenottes, laissant les Parisiennes bredouilles.
Le bilan ne peut toutefois pas être imputé à Earps. Après un début de saison où sa place de titulaire avait été mise en doute, elle s’est imposée dans les cages et a contribué à faire du PSG la deuxième meilleure défense du championnat, derrière... Lyon. Seule Christiane Endler, la portière de l’OL, a terminé avec plus de clean sheets.
Mais Earps a surtout été témoin, de l’intérieur, du chaos récurrent qui mine le PSG féminin et l’empêche de franchir un cap. Cette année, alors que l’équipe masculine brille sur tous les tableaux – deux titres déjà, une finale de Coupe de France à venir, et surtout une finale de Ligue des champions contre l’Inter – ce sont les filles qui ont porté la charge des déceptions. Sans titre, sans coach, et sans qualification pour la C1, la saison du PSG féminin s’est achevée dans une indifférence presque gênée, symptomatique d’un projet encore en quête de clarté.

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