Il n’y a pas eu de surprise, ni même de suspense, mardi soir au Roudourou. Face à un Brest valeureux mais rapidement dépassé, le Paris Saint-Germain s’est imposé sans trembler (3-0) lors de ce barrage aller de Ligue des Champions. Une victoire nette, presque attendue, construite autour d’un Ousmane Dembélé qui, une fois de plus, a fait parler sa classe et son efficacité. L’international français a inscrit un doublé, portant à 15 son nombre de buts en 2025, et a, de fait, éteint les derniers espoirs brestois.
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AFPUn penalty qui a tout changé
Le scénario de la rencontre s’est dessiné assez vite. Pendant vingt minutes, Brest a tenté de jouer crânement sa chance, pressant haut et espérant gêner la relance parisienne. Mais à ce niveau, l’erreur ne pardonne pas. Une main de Pierre Lees-Melou dans la surface (21e) a offert à Vitinha l’occasion d’ouvrir le score. Ce dernier n’a pas tremblé face à Bizot, transformant le penalty avec une sérénité presque clinique.
Ce but a changé la dynamique du match. Brest, qui avait encore des illusions, a tenté de réagir, et a même frôlé l’égalisation. Une tête de Sima sur le poteau (35e) et une situation confuse avec un quasi-but contre son camp de Hakimi (40e) ont laissé croire à un possible retour. Mais l’efficacité, ce soir, était parisienne.
AFPDembélé, maître du tempo
Juste la pause, c’est Ousmane Dembélé qui a asséné le coup de grâce. Lancé par Hakimi sur le flanc droit, il a pris de vitesse la défense brestoise avant de croiser parfaitement sa frappe du gauche (45e). Un geste simple, précis, qui résume parfaitement l’état de forme de l’ancien Barcelonais. À la pause, Paris menait 2-0, un score reflétant une supériorité maîtrisée, sans pour autant avoir outrageusement dominé.
AFPLa seconde période comme une formalité
Au retour des vestiaires, Brest a montré un visage plus conquérant, mais le mal était déjà fait. Donnarumma, attentif, a repoussé une tentative de Sima dès la 48e minute, annihilant les derniers espoirs finistériens. En face, Paris s’est contenté de gérer, tout en se procurant quelques occasions.
Dembélé, encore lui, aurait pu alourdir le score à la 58e, mais il a manqué de précision face à Bizot. Ce n’était que partie remise. À la 66e minute, après un échange rapide avec Barcola, sa frappe déviée par Chardonnet a trompé Bizot pour le 3-0. Un soupçon de réussite ? Peut-être. Mais à ce niveau, cela fait partie du jeu.
AFPParis, déjà tourné vers les huitièmes
Avec ce large succès, le PSG a pris une option quasi-définitive sur la qualification. Le match retour au Parc des Princes ne devrait être qu’une formalité, tant l’écart entre les deux équipes est apparu évident. Brest, sans démériter, a surtout constaté l’écart qui le sépare non seulement de l’élite européenne, mais aussi du sommet national.
Pour Paris, l’affaire est presque réglée. Il reste à savoir si le prochain adversaire en huitièmes de finale sera Barcelone ou Liverpool. Pour l’instant, Luis Enrique peut savourer la sérénité de ses hommes, portés par un Dembélé au sommet de son art.



