Dembélé demande un "salaire Ballon d’Or", le PSG lui répond cash !

Rien ne semble troubler la relation entre Ousmane Dembélé et le Paris Saint-Germain. L’attaquant français, sous contrat jusqu’en 2028, poursuit sereinement sa convalescence et devrait bientôt retrouver les pelouses. Pourtant, en coulisses, un autre dossier attire l’attention, notamment celui de sa situation contractuelle.

Selon L’Équipe, le clan Dembélé a chargé ses représentants de discuter avec la direction parisienne d’une prolongation assortie d’une revalorisation salariale. Un souhait logique pour celui qui, après avoir décroché le Ballon d’Or 2025, estime mériter un contrat à la hauteur de son nouveau statut. Le problème, c’est que le PSG ne compte pas rééditer les excès du passé.

Le succès personnel d’Ousmane Dembélé n’a pas tardé à susciter des discussions en interne. Lors de sa signature à Paris, les agents du joueur avaient anticipé une telle éventualité en insérant une clause spécifique liée à une victoire au Ballon d’Or - une clause similaire à celles déjà négociées à Dortmund et à Barcelone.

À l’époque, certains avaient jugé cette clause audacieuse. Aujourd’hui, elle prend tout son sens. Si le PSG nie formellement son existence, L’Équipe assure qu’elle figure bien dans le contrat du joueur. L’entourage du Français estime donc que cette distinction mondiale doit s’accompagner d’une reconnaissance financière.

Déjà le joueur le mieux rémunéré de l’effectif parisien, Dembélé toucherait environ 18 millions d’euros par an. Un montant conséquent, certes, mais qu’il juge désormais insuffisant face à son nouveau statut de meilleur joueur du monde. Ses agents souhaiteraient une nette revalorisation, estimant que le champion du monde 2018 a hissé le club au sommet du football européen.

À Paris, la demande a été accueillie avec prudence. Si la direction n’exclut pas un geste, elle refuse catégoriquement de repartir dans la spirale des salaires astronomiques qui ont fragilisé les finances du club ces dernières années.

« Si les comptes sont repassés au vert après un exercice record, la marge de manœuvre du club reste faible, en raison notamment de la baisse drastique des droits télé, argumente-t-on. Le PSG est contraint par le fair-play financier et il ne veut pas retomber dans ses travers passés (...) Le PSG mesure que le salaire actuel de "Dembouz" ne correspond pas à son nouveau statut, mais n'entend pas, pour autant, faire exploser la banque », expliquent nos confrères de le quotidien sportif français.

Autrement dit, le club n’a plus aucune intention de céder aux caprices des stars, aussi talentueuses soient-elles. Nasser Al-Khelaïfi et Luis Campos veulent maintenir une grille salariale cohérente, loin des excès de l’ère Neymar-Mbappé-Messi.

Si l’on compare, les 18 millions d’euros de Dembélé semblent presque modestes face aux 30 millions que touchaient Neymar et Messi. Quant à Kylian Mbappé, ses deux dernières saisons au PSG lui avaient rapporté environ 70 millions d’euros par an, primes incluses. Des montants désormais jugés déraisonnables par la direction.

Dembélé, lui, estime que sa contribution sportive, son image et son statut justifient un effort supplémentaire. Le clan du joueur ne réclame pas les mêmes sommes qu’un Mbappé, mais souhaite s’approcher d’un niveau comparable à celui des grandes stars européennes actuelles.

Le PSG, de son côté, veut conserver l’équilibre financier retrouvé. Les dirigeants savent qu’en cédant une fois, ils ouvriraient la porte à d’autres revendications similaires au sein du vestiaire.

Pour l’instant, le ton reste cordial. Les échanges entre les représentants du joueur et le club se poursuivent sans tension apparente. Dembélé, concentré sur son retour à la compétition, n’a aucune intention de forcer la main à sa direction.

Il reste lié au PSG jusqu’en 2028, ce qui laisse du temps pour trouver un terrain d’entente. Mais la question du salaire risque de revenir sur la table très bientôt, surtout si le Français continue sur sa lancée et confirme son statut de leader offensif.

Le PSG, plus que jamais attentif à son équilibre budgétaire, devra alors trancher. Soit récompenser son Ballon d’Or soit rester fidèle à sa nouvelle ligne de conduite, celle d’un club qui refuse désormais de céder à la démesure.