Le point des blessés : le PSG entre bonnes nouvelles et inquiétude

Le cas d’Ousmane Dembélé reste le plus scruté. Blessé le 5 septembre avec l’équipe de France, victime d’une « lésion sévère de l’ischio droit », le Ballon d’Or 2025 arrive enfin au terme de sa convalescence. Après une partie de sa rééducation passée à Aspetar, le centre médical de Doha, il a retrouvé les terrains fin septembre.

Toujours soucieux de respecter les délais, le joueur n’a rien laissé au hasard. Ce vendredi, cela fera six semaines d’arrêt, comme prévu initialement. D’après L’Équipe, son entourage évoque de « bonnes sensations ». L’objectif est de réintégrer le groupe dès le match contre Strasbourg. L’ancien Barcelonais s’entraîne désormais avec le reste de l’équipe, et les dernières séances détermineront sa présence dans le groupe.

Le jeune Désiré Doué, blessé au mollet droit face à l’Ukraine en septembre, a géré avec patience cette première alerte sérieuse sous le maillot parisien. Après une rééducation rigoureuse au Campus de Poissy, ponctuée d’exercices personnalisés à domicile, le milieu offensif retrouve peu à peu sa pleine forme. L’ancien Rennais a repris les entraînements avec le groupe cette semaine et se dit satisfait que cette blessure soit survenue « dans une période sans enjeu majeur ».

Fabian Ruiz, ménagé face à Lille et écarté par Luis de la Fuente en raison d’une fatigue musculaire, a profité de la trêve pour recharger les batteries. Aucun risque ne sera pris, mais le staff reste confiant quant à sa disponibilité.

Khvicha Kvaratskhelia, de son côté, semble également sur la bonne voie. Touché contre Auxerre puis absent face au Barça et à Lille, le Géorgien a retrouvé la compétition internationale. Il a disputé 70 minutes contre l’Espagne avant d’enchaîner face à la Turquie, preuve que sa blessure appartient désormais au passé. Le PSG surveille néanmoins sa charge de travail, conscient des efforts fournis avec sa sélection.

Joao Neves, victime d’une blessure à la cuisse face à l’Atalanta, n’a toujours pas rejoué. Dispensé de sélection, le Portugais poursuit sa remise en forme et espère figurer dans le groupe très prochainement.

Bradley Barcola, lui, demeure un sujet sensible. Sorti face à Lille pour des douleurs aux quadriceps, l’ailier n’a pas encore repris l’entraînement complet. Les échanges entre le PSG et le staff des Bleus ont été tendus sur son cas. L’ancien Lyonnais a tout de même recommencé quelques exercices physiques. Sa présence vendredi dépendra de ses sensations. Le joueur se dit rassuré, les douleurs ayant disparu.

Quant à Senny Mayulu, touché lui aussi à une cuisse et forfait avec les Espoirs, il garde une chance de figurer dans le groupe contre Strasbourg. Le staff médical suit son évolution de près.

Le capitaine parisien ne reverra pas tout de suite les terrains. Blessé au quadriceps gauche lors du Classique perdu à Marseille (1-0), Marquinhos devait initialement manquer deux à trois semaines de compétition. Mais le Brésilien n’a pas encore totalement récupéré.

Le défenseur manquera la réception de Strasbourg, et son retour pour la Ligue des champions face au Bayer Leverkusen, le 21 octobre, semble compromis. Le club préfère ne prendre aucun risque avec son leader défensif. Son retour est désormais envisagé pour le déplacement à Brest, le 25 octobre prochain, si sa récupération se déroule sans accroc.

Si le moral reste bon dans le groupe, Luis Enrique ne cache pas sa frustration. Le coach espagnol doit gérer un effectif fluctuant depuis la reprise. Plus d’une dizaine de joueurs ont déjà visité l’infirmerie, une situation qui pousse le staff à redoubler de vigilance sur la gestion des charges et la récupération.

La cellule performance du club, qui avait réussi à limiter les blessures la saison passée, tente de retrouver cet équilibre. Le calendrier reste exigeant, et le moindre faux pas médical pourrait coûter cher à l’approche des grandes échéances européennes.

Entre retours encourageants et absences prolongées, le PSG avance prudemment. Le groupe pourrait retrouver des couleurs face à Strasbourg, mais les semaines à venir s’annoncent encore délicates.