L’Algérie avance dans cette CAN 2025 avec assurance sur le plan sportif, mais le tableau se fissure en coulisses. Malgré une entrée réussie et une qualification acquise avec autorité pour les huitièmes de finale, les signaux envoyés par l’infirmerie inquiètent sérieusement le staff technique. Deux joueurs concentrent aujourd’hui toutes les attentions, avec des scénarios très différents et un risque réel pour la suite du tournoi.
AFP
AFPUne qualification solide, mais un climat d’alerte
Sur le terrain, les Verts ont fait le travail. Résultats, contenu et maîtrise collective ont validé le billet pour la phase à élimination directe. Pourtant, cette satisfaction reste fragile. Dès les premiers matchs, les pépins physiques se sont accumulés, installant une tension palpable autour du groupe dirigé par Vladimir Petkovic. Les médias spécialisés DZ Foot et la Gazette du Fennec ont rapidement pointé deux dossiers sensibles : Jaouen Hadjam et Samir Chergui.
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AFPJaouen Hadjam : la peur, puis le soulagement
Le premier signal d’alarme a retenti face au Burkina Faso. Victime d’un choc appuyé, Jaouen Hadjam a quitté la pelouse très tôt, la cheville douloureuse, laissant craindre une blessure sérieuse. L’image a glacé le banc algérien. Les examens ont toutefois calmé les esprits. Le diagnostic évoque une entorse légère, sans atteinte ligamentaire.
La durée d’indisponibilité se limiterait à environ une semaine. Un délai contraignant, mais pas rédhibitoire. Dans ce contexte, un retour reste envisageable dès les huitièmes de finale. Le staff garde donc un espoir mesuré, conscient qu’une rechute ferait basculer ce dossier du mauvais côté.
AFPSamir Chergui : le scénario redouté se précise
La situation apparaît bien plus sombre pour Samir Chergui. Déjà diminué avant le tournoi par une blessure musculaire contractée en club, le défenseur a repris la compétition avec un manque évident de rythme. Aligné malgré plusieurs semaines sans match, il n’a pas tenu la distance. Après un peu plus d’une heure de jeu, les douleurs à la cuisse sont revenues.
Les premiers éléments médicaux orientent vers une rechute. Un mot qui fait mal. Une nouvelle absence prolongée semble désormais plausible, voire incompatible avec la suite de la CAN 2025. Si ce verdict se confirme, l’Algérie perdrait un joueur clé de sa rotation défensive au moment précis où l’intensité monte.
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AFPUn casse-tête sans solution immédiate pour Petkovic
Autre paramètre lourd de conséquences : à ce stade de la compétition, aucun remplacement n’est autorisé. Vladimir Petkovic devra donc composer avec un groupe réduit si Chergui venait à déclarer forfait. Une contrainte qui pourrait peser lourd lors des matchs couperets, où chaque option compte et où la profondeur d’effectif devient décisive.

