Quelle occasion manquée de plier, peut-être définitivement, la Liga ! Alors que le Real Madrid venait de chuter à Valence, offrant au Barça une chance en or de prendre six points d'avance, le leader a calé à domicile. Tenu en échec (1-1) sur sa pelouse de Montjuïc par un Real Betis valeureux, le FC Barcelone ne profite qu'à moitié de l'aubaine. L'avance passe à quatre points, certes, mais un goût d'inachevé et de frustration domine après ce rendez-vous manqué avec le K.O.
AFPBarça - Betis (1-1), le Barça rate le coche après la défaite du Real !
Getty Images SportDépart canon, réponse glaciale
Tout avait pourtant idéalement commencé. Portés par la bonne nouvelle venue de Mestalla, les Blaugranas semblaient décidés à frapper fort. Gavi, trouvé par Ferran Torres, ouvrait rapidement le score d'une frappe croisée parfaite. L'espoir était permis. Mais le Betis, en pleine confiance, n'a pas tardé à doucher l'enthousiasme local. Sur corner, le défenseur Natan s'élevait plus haut qu'Araujo et trompait un Szczesny peu inspiré. Retour à la case départ.
AFPLe soufflé retombe trop vite
La suite fut un long monologue barcelonais, mais un monologue stérile. Le Barça confisquait le ballon, assiégeait le camp andalou, mais se heurtait à un mur vert et blanc parfaitement organisé. La domination était totale, mais vaine. Trop de précipitation dans le dernier geste, un manque criant de lucidité dans la zone de vérité. Ni Lamine Yamal, moins en jambes qu'à l'accoutumée, ni Pedri ne trouvaient la clé.
Getty Images SportLe mur vert et blanc et un Adrián en état de grâce
Hansi Flick a bien tenté de secouer son équipe, lançant Raphinha et Fermín pour amener de l'énergie. Le Barça a poussé, assiégé la surface adverse dans le dernier quart d'heure, mais sans succès. Koundé butait sur Adrián, Gavi voyait sa frappe déviée. Et quand ce n'était pas la défense, c'était le gardien sévillan, Adrián, impérial, qui écœurait les attaquants barcelonais, sortant plusieurs tentatives chaudes dans les ultimes minutes, dont une volée acrobatique de Lewandowski. Le verrou andalou tenait bon.
AFPLe goût amer du nul
Au coup de sifflet final, la frustration dominait. Ce nul à domicile sonne comme une défaite tant l'occasion était belle de prendre son envol par rapport au Real. Le Barça a manqué de tranchant et de réalisme, laissant filer deux points précieux dans la course au titre. Le chemin reste long, et ce genre de contre-performance pèse lourd.
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