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Ballon d’Or 2025 : Luis Enrique fait son choix entre Vitinha et Ousmane Dembélé

La tournée californienne du PSG prend des airs de road‑movie. Entre Irvine et Pasadena, les champions d’Europe enchaînent entraînements musclés, trajets express et conférences brûlantes. Jeudi, au Rose Bowl Stadium, Luis Enrique a tenu le micro. Le coach s’est ouvert sur l’état de son groupe, la menace brésilienne et, surtout, le duel très commenté entre Vitinha et Ousmane Dembélé pour le Ballon d’Or 2025.

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    Un PSG concentré avant Botafogo

    Le bus parisien a quitté Irvine après l’entraînement matinal. Soixante‑dix kilomètres plus tard, le Rose Bowl apparaît. Luis Enrique y retrouve une armée de journalistes, curieux de connaître la recette d’une équipe qui vient de renverser l’Atlético de Madrid 4‑0. Le technicien ne cache pas son bonheur : l’ambiance reste « joyeuse » et l’envie d’écrire encore plus d’histoire donne de l’électricité dans l’air. Paris vise la victoire face à Botafogo, vendredi à 3h (heure française), pour s’ouvrir en grand les portes des huitièmes de la Coupe du monde des clubs, qui est diffusée gratuitement sur les antennes de DAZN du 14 juin au 13 juillet.

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    Le respect pour l’adversaire, maintien de la flamme née de la C1

    Luis Enrique refuse toute suffisance. Botafogo vient avec l’étiquette de vainqueur de la Copa Libertadores 2024. Pour le coach, c’est un défi totalement différent du football européen : « C’est beau de jouer contre une équipe brésilienne avec une histoire très forte derrière elle, qui a gagné la Copa Libertadores en 2024. Elle va certainement poser des problèmes et imposer des circonstances de jeu difficiles pour nous ». L’entraîneur rappelle que Paris ne changera pas son plan ; il demande au contraire de la constance, de la précision, du rythme.

    Le groupe semble imperméable à la pression post‑trophée. « Je pense que cest normal, après avoir gagné la Ligue des champions, de traverser ce moment avec joie », explique l’Espagnol. Il répète que les compliments pullulent, que l’éloge devient quotidien, mais il refuse que l’équipe s’endorme sur ses lauriers. Les séances d’Irvine rappellent cette exigence‑maison : haute intensité, ballon qui circule vite, transitions sauvages vers l’avant.

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    Vitinha ou Dembélé ? Lucho choisit son Ballon d’Or

    Milieu de terrain, Vitinha réalise une meilleure saison à Paris. En plus des trophées glanés par Dembélé, le Portugais, lui, a ajouté la Ligue des Nations récemment remportée avec le Portugal. La salle bondée retient son souffle quand vient la question brûlante : qui de Vitinha ou d’Ousmane Dembélé mérite la prestigieuse distinction individuelle ? Luis Enrique sourit, puis tranche.

    « S’il (Vitinha, Ndlr) était Ballon d’Or demain, je le mettrais sur le banc de touche (sourire). Je ne me préoccupe pas des prix individuels. Mon favori, c’est Ousmane, sans aucun doute », a commencé Lucho. Le ton reste léger, mais le message frappe fort. Il cite dans la foulée plusieurs candidats sortis de son vestiaire : « Tout le monde parle de ce sujet, beaucoup de joueurs pourraient l’obtenir. Vitinha pourrait le décrocher, Hakimi, Pacho, Marquinhos Fabian Ruiz, Nuno Mendes aussi. Tous mes joueurs pourraient gagner le Ballon d’or ! » La foi dans le collectif prime.

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    Dembélé, la gestion du retour

    L’ailier français soigne encore une blessure. A la question de savoir si l’ancien joueur du Borussia Dortmund sera là lors de la troisième journée, Luis Enrique n’a pas donné trop de détails. Le coach préfère le couver : « Je ne sais pas. Son état s’améliore très rapidement. Mais on doit être calme et penser au meilleur pour les joueurs. Nous sommes une vraie équipe. Bien sûr, on aimerait l’avoir le plus vite possible avec le reste de l’équipe, mais on doit attendre et être prudents ».

    Il insiste sur la prudence. Aucun risque inutile. Paris veut retrouver Dembélé décisif, celui qui dynamite les lignes, mais seulement lorsqu’il aura récupéré à 100 %. L’intéressé, resté sur le côté du terrain pendant l’entraînement, garde le sourire et échange avec ses partenaires. Les signaux semblent donc positifs, sans précipitation.

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    Une mentalité saluée

    Au‑delà des noms, Luis Enrique souligne la solidarité interne : « Nous devons savoir souffrir ensemble et ça c’est plus important que de parler du Ballon d’Or ». Paris avance avec une idée fixe : attaquer, presser, ne pas lever le pied. La formule fonctionne depuis l’automne ; elle doit tenir jusqu’à la finale de cette Coupe du monde des clubs. L’entraîneur adore la façon dont ses joueurs basculent du français à l’espagnol dans la même phrase, signe d’un vestiaire soudé et polyglotte.

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    Objectif immédiat : sécuriser la qualification

    Une victoire face à Botafogo placerait Paris en tête du groupe B. Seattle Sounders et Atlético de Madrid s’affronteront plus tôt à 00h jeudi à vendredi. Un nul entre ces deux derniers offrirait à Marquinhos et compagnie un ticket anticipé pour la phase à élimination directe. Dans les couloirs, les joueurs parlent déjà de ce possible huitième de finale face à Lionel Messi et l’Inter Miami, mais Luis Enrique coupe court : chaque chose en son temps. Le rendez‑vous de vendredi reste prioritaire. Personne ne sort de la ligne.