Mercredi soir avait quelque chose d’étrange. C’était une soirée clé dans la course au titre en Premier League, et pourtant, le match de Manchester City face à Tottenham n’avait presque aucune importance. Toute l’attention était tournée vers Anfield et le City Ground, où Liverpool creusait l’écart en tête du classement avec une victoire contre Newcastle pendant qu’Arsenal, son dauphin, était tenu en échec par Nottingham Forest.
Il faut remonter à la première saison de Pep Guardiola à la tête de City pour retrouver une situation où les Skyblues étaient pratiquement hors course pour le titre après 27 journées. Mais au printemps 2017, des signes prometteurs annonçaient déjà la naissance d’une équipe redoutable. City n’avait concédé qu’une seule défaite en championnat après le 16 janvier – un revers à Stamford Bridge contre le futur champion, Chelsea, le 5 avril.
À la fin de cette saison-là, l’empreinte de Guardiola sur l’équipe était évidente. Et l’été suivant, des recrues clés comme Ederson, Bernardo Silva et Kyle Walker venaient poser les bases du premier grand City de l’ère Pep.
Malgré une performance irrégulière contre Tottenham, certains indices laissent penser que l’Espagnol est en train de bâtir une nouvelle machine à dominer le football anglais...









