Real Madrid : Vincente Del Bosque n'a pas apprécié les propos de Cristiano Ronaldo et Gareth Bale

Si le Real Madrid a remporté sa la Ligue des champions pour la treizième fois de son histoire - et la troisième consécutive - l'euphorie a été calmée par les sorties médiatiques de Gareth Bale et surtout Cristiano Ronaldo.

Le premier n'avait pas caché ses envies d'ailleurs au terme d'une finale dont il a été le héros, avec un doublé à la clé dont un retourné acrobatique sensationnel qui a fait le tour des télévisions : "J'ai besoin de jouer chaque semaine. Je dois réfléchir lors de cette intersaison et discuter de mon avenir avec mon agent".

Mais ce sont surtout les propos du second qui ont allumé le feu en Espagne. Dans un élan inattendu, CR7 a en effet ouvert la porte à un départ en parlant de son passage au Real Madrid au passé. "L'important était de gagner. Il faut continuer à le faire. Avec moi à la tête du projet ? On va d'abord profiter mais je parlerai dans les prochains jours pour donner une réponse aux supporters qui, eux, sont de mon côté. C'était bien de jouer dans ce club", avait lâché la superstar au micro de beIN Sports Espagne.

Instinctive ou calculée, cette sortie médiatique n'a pas été du goût de Vincente Del Bosque. Le technicien espagnol a indiqué que Ronaldo avait encore joué une partition personnelle en déclarant cela un soir de sacre, tout comme son compère d'attaque d'ailleurs. "Ce qu'a dit Cristiano, ce sont des déclarations inopportunes qui n'avaient pas leur place dans un tel moment, a expliqué celui qui a remporté la C1 en 2000 et en 2002 avec les Merengue", a expliqué Del Bosque dans des propos repris paC'était le moment du Real Madrid, du club, des joueurs. Heureusement, ça n'a pas gâché la fête parce que le club est plus grand que n'importe quel joueur. Cela vaut aussi pour Bale, il n'a pas été très sympa envers ses coéquipiers en disant tout cela".

Pour rappel, Vincente Del Bosque suit l'actualité du Real Madrid de très près puisque l'ex-sélectionneur de l'Espagne a aussi été aux commandes de la Maison Blanche, il y a presque vingt ans, parvenant à mener, lui aussi, le Real au sommet de l'Europe.