Augustin Rangnick

France, la FFF attaque Jean-Kevin Augustin et le RB Leipzig

Jean-Kévin Augustin risque de payer pendant longtemps le fait d'avoir refusé sa sélection en équipe de France espoirs. Alors que les Bleuets se sont qualifiés avec brio ce vendredi pour la phase finale du championnat d'Europe espoirs avec leur victoire en Bulgarie, même s'ils étaient déjà assurés de leur place avant de jouer, l'ancien joueur du PSG manquait à l'appel.

"La décision de ne pas rejoindre la sélection nationale Espoirs pour ce rassemblement a été prise en concertation avec mon club, le RB Leipzig, sur la base de considérations liées à mon intégrité physique. C’est un choix par défaut, auquel j’ai dû me résoudre après avoir pris en compte un ensemble de paramètres", avait avancé Jean-Kévin Augustin pour justifier son absence.

La FFF attend un signe de la FIFA

Augustin Rangnick

Une décision appuyée par son club, le RB Leipzig, qui s'est montré étonné de l'ampleur du mécontentement français dans ce dossier. Très énervé par le comportement du jeune attaquant et du club allemand, le sélectionneur Sylvain Ripoll et la FFF n'ont pas cru les justifications données. En effet, après avoir refusé de faire le déplacement, Jean-Kévin Augustin a disputé un match amical avec son club. Un an après l’altercation entre Augustin et son entraîneur à la mi-temps d’un match, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour la FFF.

L'article continue ci-dessous

C'était dans l'air du temps depuis la semaine dernière, et selon les informations du Parisien, cela serait vraisemblablement le cas, la FFF serait en passe de saisir la FIFA pour obtenir réparation dans ce dossier et donc attaquer le joueur mais aussi le club. Une action justifiée, selon Le Parisien, pour le non respect du règlement de la FIFA sur la mise à disposition des joueurs auprès des sélections nationales.

Un argument que le RB Leipzig a tenté de contrer en avançant que cela ne concerne que les équipes A, une tentative refusée par la FFF. La grande instance du football français serait donc décidée à passer à l'acte et attend des sanctions à la FIFA, qui a précisé à Le Parisien qu'aucun barème n'est défini dans ce genre de cas, et que cela se décide généralement au cas par cas. Reste à voir quel camp la FIFA va-t-telle choisir dans cette affaire.

Publicité