Depuis le début de cette Coupe du Monde, les dirigeants du Betis Séville doivent esquisser un large sourire devant leur téléviseur lors de chaque match des Japonais. Et pour cause, si Takashi Inui n'a pas encore arboré les couleurs du club andalou, le joueur qui s'est engagé le 1er juin dernier démontre en Russie qu'en étant allé le dénicher à Eibar, le Betis a eu le nez creux, d'autant que le joueur était en fin de contrat et est donc arrivé librement. En effet, le milieu de terrain au format de poche (1m69) n'a cessé de faire étalage de ses prouesses techniques et tactiques avec la sélection japonaise, montant en puissance au fil de la compétition.
"C'est sans aucun doute un super joueur"
Pourtant, rien ne prédestinait le milieu de terrain a vivre une Coupe du Monde de cette envergure il y a encore quelques mois. Connaissant sa 1ère sélection avec le Japon contre le Yemen en janvier 2009, Takashi Inui ne compte que 29 sélections au cours des neuf dernières années et n'était par exemple pas du voyage pour disputer les Coupes du Monde 2010 et 2014. Un bien maigre total au vue de la qualité du joueur, le symbole de son éclosion tardive.
GETTY
Car après avoir manqué les deux précédentes éditions, le néo-sévillan n'a pas manqué de réussir ses débuts dans la plus prestigieuse des compétitions internationales. En Russie, le partenaire du marseillais Hiroki Sakaï n'a eu besoin que de 4 rencontres pour inscrire 2 buts et délivrer une passe décisive, lui qui n'avait été buteur qu'à 3 reprises avec sa sélection. Une petite revanche personnelle très appréciée par les Japonais, comme en témoignent les propos de Yuki Onishi, notre correspondant au Japon. "Il est populaire au Japon. Il est l'un des rares joueurs à avoir réussi en Espagne. En ce qui concerne les dribbles, c'est le top niveau. Il ne jouait pas beaucoup sous Vahid Halilhodzic. Cependant, depuis qu'Akura Nishino lui a succédé, il commence à appaître. Et c'est sans aucun doute un super joueur", nous a confié le correspondant Goal à Tokyo, plutôt emballé.
Une faculté à faire briller ses partenaires
Si ses statistiques personnelles n'ont pas de quoi affoler, elles découlent surtout de la constante volonté du joueur de faire briller ses partenaires. "Il ne fait pas que dribbler, ses combinaisons avec Shinji Kagawa et Yuto Nagatomo ont été exceptionnellement bonnes", ajoute notre correspondant japonais. N'hésitant pas à quitter son couloir gauche pour alimenter les siens en bons ballons, Takashi Inui est à coup sur devenu un titulaire indiscutable dans le onze d'Akura Nishino. Désormais, reste à savoir s'il parviendra à s'imposer dans celui de Quique Setién, l'entraîneur du Betis Seville. Arrivé en 2015 en Espagne en provenance de l'Eintracht Francfort, il avait inscrit 5 buts en 34 matches de Liga sous le maillot d'Eibar lors du dernier exercice.

Chez Los Verdiblancos, le joueur devrait découvrir un club au niveau supposé supérieur à son ancienne équipe, même si son exigence envers lui-même devrait l'aider à s'y imposer. "C’est un match que nous aurions pu gagner, et je pense que l’issue aurait été différente si j’avais marqué un second but (...) Leur but vient à cause de mon mauvais marquage. Je dois être plus concentré dans ces situations", déclarait-il en marge du match nul obtenu face au Sénégal (2-2), dans lequel il s'était montré particulièrement à son avantage. Une chose est sûre, s'il parvient à rééditer ce type de performances ainsi qu'à gagner en régularité, Takashi Inui devrait faire le bonheur des fervents supporters du Betis Seville, lui qui est toujours considéré comme un joueur d'Eibar par la FIFA durant cette Coupe du Monde.
"C'est sans aucun doute un super joueur"
Pourtant, rien ne prédestinait le milieu de terrain a vivre une Coupe du Monde de cette envergure il y a encore quelques mois. Connaissant sa 1ère sélection avec le Japon contre le Yemen en janvier 2009, Takashi Inui ne compte que 29 sélections au cours des neuf dernières années et n'était par exemple pas du voyage pour disputer les Coupes du Monde 2010 et 2014. Un bien maigre total au vue de la qualité du joueur, le symbole de son éclosion tardive.
GETTYCar après avoir manqué les deux précédentes éditions, le néo-sévillan n'a pas manqué de réussir ses débuts dans la plus prestigieuse des compétitions internationales. En Russie, le partenaire du marseillais Hiroki Sakaï n'a eu besoin que de 4 rencontres pour inscrire 2 buts et délivrer une passe décisive, lui qui n'avait été buteur qu'à 3 reprises avec sa sélection. Une petite revanche personnelle très appréciée par les Japonais, comme en témoignent les propos de Yuki Onishi, notre correspondant au Japon. "Il est populaire au Japon. Il est l'un des rares joueurs à avoir réussi en Espagne. En ce qui concerne les dribbles, c'est le top niveau. Il ne jouait pas beaucoup sous Vahid Halilhodzic. Cependant, depuis qu'Akura Nishino lui a succédé, il commence à appaître. Et c'est sans aucun doute un super joueur", nous a confié le correspondant Goal à Tokyo, plutôt emballé.
Une faculté à faire briller ses partenaires
Si ses statistiques personnelles n'ont pas de quoi affoler, elles découlent surtout de la constante volonté du joueur de faire briller ses partenaires. "Il ne fait pas que dribbler, ses combinaisons avec Shinji Kagawa et Yuto Nagatomo ont été exceptionnellement bonnes", ajoute notre correspondant japonais. N'hésitant pas à quitter son couloir gauche pour alimenter les siens en bons ballons, Takashi Inui est à coup sur devenu un titulaire indiscutable dans le onze d'Akura Nishino. Désormais, reste à savoir s'il parviendra à s'imposer dans celui de Quique Setién, l'entraîneur du Betis Seville. Arrivé en 2015 en Espagne en provenance de l'Eintracht Francfort, il avait inscrit 5 buts en 34 matches de Liga sous le maillot d'Eibar lors du dernier exercice.

Chez Los Verdiblancos, le joueur devrait découvrir un club au niveau supposé supérieur à son ancienne équipe, même si son exigence envers lui-même devrait l'aider à s'y imposer. "C’est un match que nous aurions pu gagner, et je pense que l’issue aurait été différente si j’avais marqué un second but (...) Leur but vient à cause de mon mauvais marquage. Je dois être plus concentré dans ces situations", déclarait-il en marge du match nul obtenu face au Sénégal (2-2), dans lequel il s'était montré particulièrement à son avantage. Une chose est sûre, s'il parvient à rééditer ce type de performances ainsi qu'à gagner en régularité, Takashi Inui devrait faire le bonheur des fervents supporters du Betis Seville, lui qui est toujours considéré comme un joueur d'Eibar par la FIFA durant cette Coupe du Monde.
