Le passage de l’OM sous pavillon saoudien, on entend parler depuis des lustres. Jusque-là, tous les échos à ce sujet s’apparentaient à des bruits sans fondement. Mais, il semblerait que le rachat du club phocéen par des représentants de la famille royale serait aujourd’hui une réalité.
Les Saoudiens passent (enfin) à l’offensive pour l’OM
L’Arabie Saoudite a montré ces dernières semaines sa volonté de devenir le nouvel épicentre du football mondial. Cela s’est vu à travers les dépenses faites pour l’amélioration du championnat national, avec le recrutement des stars internationales à tout-va, et cela devrait être aussi perceptible à travers son implantation en Europe. Newcastle United a été sa première acquisition majeure et l’OM devrait suivre.
Ce samedi, un entrepreneur saoudien connu, répondant au nom de Moaid Mahdjoub, a certifié sur les réseaux sociaux que son pays va bientôt racheter Marseille. Il ne donne pas de date précise, mais son enthousiasme laisse croire que l’opération serait imminente.
L’opération prévue pour juin 2024 ?
D’autre part, le Quotidien du Sport affirme que le rachat est prévu pour le 1er juin 2024 et qu’il pourrait être conclu contre un montant de 300 millions d’euros. Dans ces colonnes, il précise que le prince héritier Mohamed Ben Salmane a même abordé ce sujet avec Emmanuel Macron lors de sa dernière visite à l’Elysée. Et le fait que le président de la République est un grand fan du club olympien suggère qu’il ne s’agissait pas que d’une simple discussion pour faire passer le temps.
Officiellement, Marseille n’est pas à vendre. Frank McCourt, le propriétaire, n’a cessé de clamer qu’il ne chercherait pas à se séparer de son bien. Et face à ceux qui ont cherché à répandre l’information contraire comme le journaliste Thibaud Vézirian, la direction du club a même entrepris des démarches judiciaires, avec « une menace de mise en demeure pour déstabilisation ».
McCourt prêt à céder son bien ?
Officieusement, on peut cependant imaginer que l’unique club français vainqueur d’une Coupe d’Europe est bien sur le marché. Le fait que son patron ait décrété une période d’austérité, stoppant notamment des dépenses personnelles pour le mercato, prouve que la santé du club n’est pas au mieux. Et ce ne sont pas les coups réalisés par Pablo Longoria qui sont à même d’infléchir la spirale. Le président du club recrute, certes, malin, mais il a beaucoup de peine à vendre depuis qu'il est aux commandes.
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