L’Equipe de France sera aux prises avec la Belgique, lundi, dans le cadre de la deuxième journée de Ligue des Nations. En prélude à ce choc, Didier Deschamps était présent en conférence de presse, ce dimanche. Face aux médias, le sélectionneur français n’a pas manqué de réagir aux critiques le visant depuis vendredi.
Didier Deschamps s’en fout des critiques
Depuis la défaite des Bleus face à l’Italie, vendredi (1-3), Didier Deschamps est, de nouveau, mis sur la sellette dans les médias. Le technicien français est notamment la cible des critiques de nombreux observateurs, dont Daniel Riolo. La plupart poussent d’ailleurs pour son éviction à la tête de l’Equipe de France. Mais il en faudra bien plus pour inquiéter Didier Deschamps qui ne ressent aucune pression avant d’affronter la Belgique, lundi.
« De par ma fonction, j'ai toujours assumé l'entière responsabilité, ce qui ne m'empêche pas de dire aux joueurs ce que je pense. Les critiques ont toujours été là. Ça fait partie de mon métier, je n'ai pas à juger ça. Je suis en immersion, je fais ma propre analyse. Je ne vis pas dans un bunker, je croise beaucoup de personnes. Les supporters ne vont pas être contents qu'on ait perdu 3-1. Je comprends et ça fait partie de ma vie de sélectionneur », lance le champion du monde 1998.
Deschamps insiste pour un Kylian Mbappé dans l’axe
Par ailleurs, Didier Deschamps n’est pas l’unique bouc-émissaire trouvé à la débâcle face à l’Italie. Kylian Mbappé, non plus, n’est pas épargné dans les médias et encore moins dans le vestiaire. Mais alors que le Bondynois n’est toujours pas à l’aise au poste d’avant-centre, Didier Deschamps ne veut toujours pas le repositionner à son poste de prédilection, sur l’aile gauche de l’attaque.
« Avec Paris, il s'est retrouvé très souvent dans une position axiale. Dans son club, c'est la position qu'il aura. Il a la capacité de jouer à gauche, tout dépend ce que l'adversaire propose en face. Il est dans ce poste depuis un moment. On le voit plus à gauche qu'à droite. Il a la liberté, les autres aussi. Il faut de la présence dans la surface quand il n'y est pas. C'est de la complémentarité », explique le sélectionneur des Bleus.