Il y a ceux qui brillent en silence et ceux qui frappent fort au bon moment. Rayan Cherki appartient à la seconde catégorie. Étincelant avec les Bleus lors du Final Four de la Ligue des Nations, le joyau lyonnais a attiré une fois encore l’œil des grosses écuries. Et pas n’importe laquelle : Manchester City, bien décidé à finaliser son arrivée dès ce lundi.
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AFPCherki, l’heure du grand saut approche
L’Olympique Lyonnais n’a plus le luxe d’attendre. Le passage devant la DNCG approche à grands pas, et pour John Textor, il est impératif d’accélérer les ventes. En haut de la liste ? Rayan Cherki. Le milieu offensif de 21 ans, déjà d’accord avec Manchester City sur un contrat de cinq saisons, pourrait enfin franchir un cap dans sa carrière.
D’après Sacha Tavolieri et Fabrizio Romano, bien connectés sur le dossier, les discussions entre Lyon et City s’intensifient ce lundi. Tout est en ordre du côté du joueur. Il ne manque plus qu’un accord entre les deux clubs. La première offre envoyée par les Citizens n’a pas suffi à convaincre Textor, mais une nouvelle proposition devrait tomber rapidement. Et cette fois, les conditions pourraient satisfaire toutes les parties.
Getty ImagesUn blocage... à trois millions près ?
Si l’affaire tarde encore un peu, ce n’est pas uniquement pour une question de montant global. Lors de la prolongation de contrat de Cherki l’automne dernier, une clause bien précise avait été insérée : en cas de refus d’une offre de 25 millions d’euros, le joueur percevrait un bonus de 3 millions d’euros.
Or, John Textor avait repoussé une offre du Borussia Dortmund à ce tarif durant le mercato d’hiver. Désormais, Cherki réclame le versement de cette prime ou alors un transfert immédiat, à un montant en accord avec cet engagement contractuel. Une demande qui pèse dans les négociations en cours.
Getty Images SportAccord imminent ?
Du côté de City, la volonté est claire : La proposition sera améliorée avec une nouvelle offre à suivre pour que Cherki rejoigne Manchester City, car il souhaite fortement ce changement, a souligné Fabrizio Romano, qui ne laisse planer aucun doute. Les échanges continuent, l’accord semble plus proche que jamais. Et l’OL, qui doit montrer patte blanche à la DNCG, n’a probablement pas intérêt à faire traîner.



