Ce mercredi soir, Udine accueille l’un des premiers grands chocs de la saison européenne. Le Paris Saint-Germain, tout frais champion d’Europe, croise le fer avec Tottenham, détenteur de la Ligue Europa. Au-delà de l’aspect sportif, ce duel est aussi l’occasion pour les deux clubs de garnir leur trésorerie dès le coup d’envoi de l’exercice 2025-2026.
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Un titre supplémentaire en ligne de mire
Pour le PSG, cette Supercoupe pourrait enrichir un palmarès déjà gonflé par quatre trophées la saison passée, dont la première Ligue des champions de son histoire. Les hommes de Luis Enrique démarrent donc leur nouvelle campagne avec la possibilité d’accrocher un cinquième titre en moins d’un an. Face à eux, Tottenham a l’occasion de confirmer son succès surprise en Ligue Europa, décroché face à Manchester United (1-0) après une saison domestique compliquée.
AFPDes millions à la clé
Les deux finalistes sont déjà assurés de repartir avec un chèque de quatre millions d’euros grâce à leur participation. L’UEFA a prévu un bonus d’un million pour le vainqueur, portant la récompense potentielle à cinq millions pour cette rencontre unique. Un montant conséquent pour un match qui, sur les douze dernières éditions, a vu le vainqueur de la Ligue des champions l’emporter onze fois. Seul l’Atlético Madrid, en 2018, avait déjoué la tendance en battant le Real Madrid après prolongations (4-2).
AFPPréparation contrastée
Si le PSG a écrasé l’Inter Milan (5-0) en finale de C1 et engrangé près de 200 millions d’euros sur toute sa campagne européenne, sa préparation a été courte en raison d’un calendrier chargé. L’équipe devra se passer de Gianluigi Donnarumma, qui a fait ses adieux aux supporters sur les réseaux sociaux, ainsi que de Joao Neves, suspendu. Lucas Chevalier pourrait ainsi connaître sa première apparition.
Du côté de Tottenham, la confiance n’est pas totale non plus. Le club londonien a perdu sa légende Heung-min Son, qui a signé en MLS, James Maddison est indisponible sur blessure, Yves Bissouma a été écarté, et tout ceci couronné par un nouvel entraîneur, qui prend place sur le banc.



