Alors que l’Olympique de Marseille traverse une fin de saison agitée en Ligue 1, entre revers cuisants et tensions internes, Mehdi Benatia, directeur du football de l’OM, a livré une interview coup de poing dans La Provence. Dans cet entretien, il revient sur la situation sportive actuelle, dénonce un climat délétère au sein du club, et révèle une clause méconnue de son contrat, qui lie directement son avenir à celui du président Pablo Longoria.
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AFPUn contexte sportif inquiétant
La défaite cinglante de l’Olympique de Marseille contre Monaco (3-0) a laissé des traces dans les esprits marseillais. Avec également une lourde défaite face au Stade de Reims (3-1), l’OM vit une période difficile. Bien que le club occupe encore la troisième place de Ligue 1, la dynamique actuelle fait planer de sérieux doutes sur la fin de saison. À la veille d’un match crucial contre Montpellier (ce samedi à 21h05), Mehdi Benatia s’est exprimé sans filtre.
AFPUne clause méconnue révélée
Dans une déclaration pour le moins étonnante, l’ancien défenseur des Lions de l’Atlas du Maroc a levé le voile sur une condition contractuelle inattendue.
« Indépendamment de mon amour pour l'OM, je suis venu pour Pablo (Longoria). Le jour où Pablo (Longoria) part, je m'en vais », a-t-il révélé. Une clause jusqu’alors gardée secrète, qu’il a décidé d’assumer publiquement.
AFPUn environnement qu’il juge toxique
Mehdi Benatia n’a pas mâché ses mots en décrivant l’atmosphère en interne :
« Je n'ai jamais vu un environnement où, quand ça ne va pas sur le terrain, des gens de l'intérieur du club cherchent à semer la zizanie ! Je n'ai jamais connu ça ! Les gens pensent que c'est la normalité, moi j'appelle ça la médiocrité », a-t-il dénoncé.
Il a notamment évoqué des personnes qui agiraient par des « intérêts personnels », voire demanderaient des parachutes en cas de départ.
GettyUn soutien affiché à De Zerbi
L’ancien défenseur du Bayern Munich ou encore de la Juventus a également défendu son entraîneur Roberto De Zerbi, mis en cause après la débâcle à Reims :
« Il était fâché et déçu car il donne beaucoup à son groupe, c'est un affectif. (...) Dans L'Équipe, des joueurs ou des taupes, je ne sais même pas, auraient estimé que c'était une faute grave du coach. Ce n'est pas vrai du tout », a-t-il martelé. Voilà qui est clair.



