L’Olympique de Marseille était aux prises avec l’AS Monaco, samedi, à l’occasion de la 29e journée de Ligue 1. Inexistants, les Phocéens n’auront rien montré dans ce choc et se sont fait laminer par des Monégasques, cliniques face au but.
AFP
AFPL’OM toujours limité défensivement
Les matchs se suivent et se ressemblent pour l’Olympique de Marseille. Si le club phocéen s’est relancé lors de la dernière journée face à Toulouse, ses problèmes défensifs sont toujours aussi flagrants. Des problèmes imputés, certes, aux nombreuses absences dans ce secteur, mais les titulaires contre Monaco ont été mis sérieusement en difficultés ce samedi.
Un paradoxe quand on sait que c’est l’OM qui avait mis les pieds sur le ballon dès l’entame du match. Titulaire en attaque, Jonathan Rowe profitait des espaces en profondeur pour faire passer quelques frayeurs dans le camp monégasque. La première frappe de la rencontre était d’ailleurs marseillaise avec Luis Henrique qui voyait sa tentative frôler le poteau de Philipp Kohn (13e).
AFPMonaco douche Marseille
Mais lorsque Monaco décidait d’accélérer, la défense olympienne ne montrait plus une très grande assurance comme en début de match et allait même se trouer assez rapidement. Alors que Geronimo Rulli avait réussi un double arrêt devant Mika Biereth, le ballon revenait dans les pieds de Denis Zakaria qui décalait intelligemment Takumi Minamino pour marquer dans le but vide (1-0, 34e).
Douché, l’OM tentait de recoller au score avant la pause avec Luis Henrique qui butait sur Philipp Kohn alors que les buts lui étaient grandement ouverts (42e). Le score ne bougeait donc pas à la pause.
AFPGeronimo Rulli n’a pas suffi face à Breel Embolo
Au retour des vestiaires, les Monégasques repartaient sur la même lancée avec des occasions nettes sur le camp marseillais. Wilfried Singo (48e) et Breel Embolo (49e) sollicitaient tour à tour Geronimo Rulli qui s’interposait à chaque fois. L’OM s’illustrait de son côté avec Mason Greenwood qui ne parvenait pas non plus à tromper Kohn à deux reprises (52e, 53e).
Après un nouvel arrêt miraculeux de Rulli devant Maghnes Akliouche, les Phocéens succombaient finalement face à la pression de l’ASM. Trouvé à la limite du hors-jeu par Vanderson, Breel Embolo ajustait le gardien argentin dans le bon tempo et faisait le break pour Monaco (2-0, 58e).
AFPMarseille inexistant, Monaco corse l’addition
Les Marseillais amorçaient un semblant de révolution avec Amar Dedic, fraichement entré en jeu, tout comme Amine Gouiri et Ismael Bennacer, qui envoyait une frappe au-dessus des cages de Kohn (66e). Amine Gouiri se montrait un peu plus tranchant, mais voyait sa tentative claquetée par le gardien suisse, auteur d’une belle parade sur le coup (67e), avant de manquer le cadre quelques minutes plus tard (74e).
Geronimo Rulli sortait encore un arrêt spectaculaire sur une lourde frappe de Lamine Camara (78) avant de concéder un penalty sur Embolo qui était exécuté par Denis Zakaria (3-0, 82e). La seule satisfaction pour l’OM dans ce match sera finalement l’entrée d’Amine Harit, de retour sur le terrain depuis le 27 octobre 2024 et son expulsion face au PSG. L’AS Monaco (2e, 53 pts) conservait son avantage et repassait devant l’Olympique de Marseille (3e, 52 pts) qui retombe dans ses travers lors de cette fin de saison.



