Une légende du but débarque à Marseille avec la soif de tout jouer. Fraîchement débarqué sur la Canebière, Pierre-Emerick Aubameyang s’est présenté devant les journalistes avec l’enthousiasme d’un homme qui a encore tout à prouver. À 36 ans, l’attaquant gabonais a signé pour deux saisons avec l’Olympique de Marseille. Il ne revient pas en Ligue des Champions pour faire de la figuration. Et il le fait savoir.
Olympique de Marseille
AFPUne préparation en cours… et une grande première en approche
Son intégration au sein du groupe phocéen suit son cours. Dès la semaine prochaine, l’ancien buteur d’Arsenal, Chelsea ou encore du Barça continuera de travailler son état de forme avec ses nouveaux coéquipiers. Objectif : être prêt pour fouler la pelouse du Vélodrome lors du match amical face à Aston Villa, prévu le 9 août.
Un rendez-vous qui s’annonce bouillant pour ses premiers pas sous les couleurs olympiennes depuis son retour. Et visiblement, Aubameyang compte bien se rendre indispensable dès les premiers instants.
AFPAubameyang : "Quand on est compétiteur, on vient pour s’imposer"
Sans détour, le vétéran a évoqué la concurrence avec Amine Gouiri, l’autre avant-centre marseillais arrivé plus tôt l’hiver dernier. Pas de faux-semblants, ni de discours lisse. L’international gabonais a parlé vrai.
« Quand on est compétiteur, on vient pour s’imposer. Quand je suis arrivé à Arsenal, tout le monde pensait que j’étais là pour remplacer Lacazette et pourtant on a formé un super duo. Je suis là pour aider le groupe à progresser, le plus important sera de tout donner, que ce soit Gouiri ou moi, le plus important c’est qu’on donne tout ensemble (…) C’est la concurrence et ça pousse à être meilleur », a-t-il expliqué.
Une sortie franche qui en dit long sur ses ambitions et son état d’esprit. Le message est clair : il ne compte pas se contenter d’un rôle secondaire, même s’il a accepté d’être la doublure de l’Algérien.
AFPL’œil sur Balerdi et Greenwood
Durant cet échange, Aubameyang n’a pas tari d’éloges sur deux joueurs en particulier. Leonardo Balerdi et Mason Greenwood, pour qui il semble déjà avoir un profond respect.
« Leo Balerdi, c’est quelqu’un qui m’a toujours impressionné. Il prend de plus en plus de responsabilités, il a cette force de caractère souvent atypique chez les Argentins. Je l’apprécie énormément, j’étais resté en contact avec lui… Greenwood, c’est le starboy. Il est très bon le garçon, j’ai beaucoup aimé sa saison. Depuis la reprise, il fait encore plus d’efforts que la saison passée. On est content qu’il soit parmi nous ». De quoi poser les bases d’un collectif soudé ?

