OL : Le montant demandé par la DNCG enfin connu

Mi-novembre, l’Olympique Lyonnais s’est vu infliger de lourdes sanctions par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Un déficit alarmant de 175 millions d’euros aurait été constaté, selon L’Equipe, obligeant le club à des mesures drastiques pour équilibrer ses comptes. Bien que cette information ne soit pas confirmée officiellement en raison de la cotation en bourse de l’OL, elle éclaire les difficultés auxquelles le président John Textor et son équipe doivent faire face.

La DNCG a ainsi imposé une interdiction de recrutement lors du mercato hivernal, un encadrement rigide de la masse salariale et une rétrogradation administrative à titre conservatoire. Malgré l’appel formé devant la commission de la FFF, ces décisions demeurent en vigueur, témoignant de la gravité de la situation.

Face à ces contraintes, John Textor a lancé une opération de redressement économique. À ce jour, près de 110 millions d’euros auraient été mobilisés. Parmi ces sommes, 31 millions proviennent des transferts de Maxence Caqueret, Jeffinho et Gift Orban. À cela s’ajoute une réduction des charges salariales grâce au départ d’Anthony Lopes vers Nantes, bien que l’OL continue de prendre en charge une partie de son salaire jusqu’à la fin de la saison.

Textor mise également sur l’introduction en bourse d’Eagle Football pour sécuriser 100 millions d’euros, dont 80 millions auraient déjà été réunis.

D’autres initiatives financières sont en cours pour compléter ce plan de sauvetage. La vente du bail de l’académie lyonnaise à Michele Kang pourrait rapporter 20 millions d’euros supplémentaires. En parallèle, Textor envisage la cession de ses parts dans Crystal Palace, avec deux groupes actuellement en négociations exclusives.

Outre ces efforts économiques, le président d’Eagle Football mise sur de bons résultats sportifs pour renforcer la crédibilité du projet. Une qualification en Ligue des champions ou une belle performance en Ligue Europa contribuerait à redorer l’image du club et à séduire la DNCG lors de sa prochaine évaluation au printemps.