Alors que les joueurs du Paris Saint-Germain viennent de refermer une saison intense par une claque en finale de la Coupe du monde des clubs contre Chelsea (3-0), les premiers mouvements de l’été commencent à secouer l’effectif. Et à la surprise générale, c’est Lucas Beraldo qui a ouvert le bal. Le défenseur brésilien, pourtant jeune et prometteur, ne veut plus patienter dans l’ombre.
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AFPBeraldo a choisi son moment pour parler
A en croire les informations rapportées par L’Équipe, pendant le séjour du Paris Saint-Germain aux États-Unis, Lucas Beraldo a profité de la proximité avec les dirigeants du club francilien pour leur faire part d’une décision claire : il ne compte pas rester une saison de plus dans ce rôle de doublure. Aligné en Ligue 1, mais jamais dans les rencontres qui comptent vraiment, le joueur de 21 ans s’est lassé. Loin des matchs de prestige, Beraldo aspire à franchir un palier ailleurs.
Une décision sans lien avec la finale. Titulaire dimanche face à Chelsea en raison de la suspension de Willian Pacho, Beraldo n’a pas convaincu. Mais sa volonté de partir n’est pas née de cette prestation mitigée. Le mal est plus profond. Le joueur sent qu’il ne figure pas dans les plans de Luis Enrique sur le long terme, surtout avec le recrutement attendu d’un nouveau défenseur central.
AFPLe PSG accepte… à un prix
Les dirigeants parisiens n’ont pas mis longtemps à réagir. Surpris, mais lucides, ils ont choisi de ne pas retenir un joueur dont l’implication pourrait chuter. Mais pas question non plus de brader leur défenseur. Selon le quotidien sportif français, le club champion d’Europe a fixé le tarif : 30 millions d’euros minimum pour un départ. À ce prix-là, le Paris Saint-Germain ouvrira la porte. D’ici là, Beraldo est libre de sonder le marché.
Getty Images SportUn été plus agité que prévu au PSG ?
Le cas Beraldo confirme une chose : ce mercato ne sera pas de tout repos. Même chez les remplaçants, les velléités de départ s’additionnent. Si Donnarumma reste le seul titulaire possiblement sur le départ, la liste pourrait vite s’allonger. À Paris, les cartes sont à rebattre, et certains refusent de patienter encore une saison de plus sur le banc.

