À Lyon, l’ambiance n’est pas à la fête. Le mercato est déjà tendu, chaque décision coûte cher, et voilà que l’OL doit faire face à une signature non désirée. L’histoire débute il y a plusieurs mois. Sous l’impulsion de John Textor, alors encore maître à bord, l’Olympique Lyonnais s’était engagé à recruter le gardien américain Matt Turner en provenance de Nottingham Forest. Montant de l’opération : 8 millions d’euros. Mais les choses ont changé.
Getty ImagesMercato : Le verdict est tombé pour l’OL dans le dossier Matt Turner
Getty Images SportMichele Kang a tenté de stopper le processus
Depuis que Michele Kang a repris les commandes, la logique budgétaire a radicalement évolué. L’ère des dépenses ambitieuses a laissé place à un temps de rigueur. L’OL, passé à un cheveu de la descente et surveillé de près par la DNCG, ne peut plus se permettre de jeter l’argent par les fenêtres. Et Matt Turner, malgré ses qualités, ne rentre plus dans les plans. Les dirigeants lyonnais avaient missionné un avocat afin de tenter de trouver un accord à l’amiable avec Nottingham Forest pour faire annuler le transfert de Matt Turner, rapportait L’Équipe.
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Seulement voilà : du côté de Nottingham, on n’a pas voulu faire machine arrière. Le club anglais, lié d’assez près à John Textor via son président Evángelos Marinákis, a décliné la tentative de négociation. Impossible d’annuler l’opération, même si Turner est estimé à 2,5 M€ selon Transfermarkt, bien loin du montant déboursé. Le deal reste donc scellé. L’OL n’a eu d’autre choix que de s’y plier.
Selon le quotidien sportif français, le scénario prend une autre tournure. Matt Turner va bien parapher un contrat de trois ans avec l’OL. Mais pas question qu’il garde les cages lyonnaises. À peine signé, il prendra la direction des États-Unis. New England Revolution, son ancien club, l’attend en prêt. Il retrouvera ainsi une place de numéro un. Un soulagement pour l’international américain à un an de la Coupe du monde chez lui.
Getty Images SportL’OL limite les dégâts… sans satisfaction
Michael Gerlinger et Matthieu Louis-Jean ont tenté de réduire les pertes. Une option d’achat, non obligatoire, a été intégrée dans le prêt. La franchise américaine couvrira aussi la totalité du salaire. Un moindre mal, mais l’amertume reste présente à Lyon. En interne, on estime que c’est sans doute la solution la moins mauvaise pour une dernière épine que John Textor a glissée dans la chaussure du club. Le sentiment d’avoir payé cher pour un joueur qui ne portera jamais le maillot reste difficile à digérer.
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