Ligue 1, le PSG a tranché pour le lieu de son futur stade

Depuis plusieurs mois, les relations entre le PSG et la Mairie de Paris se sont considérablement tendues. Le club parisien, désireux de racheter le Parc des Princes pour y mener des travaux d’agrandissement, a essuyé un refus catégorique de la part de la maire Anne Hidalgo. En février 2024, cette dernière déclarait fermement : « Il n’y aura pas de vente du Parc des Princes ». Un coup dur pour le PSG, qui a immédiatement réagi par la voix de son président, Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier a affirmé que le club ne pouvait plus perdre de temps et qu’il était désormais résolu à quitter son enceinte historique.

En novembre 2024, dans une interview accordée à RMC Sport, le dirigeant qatari a poursuivi sur cette lancée. Conscient de la nécessité d’agrandir les capacités du stade pour rivaliser avec les plus grandes institutions européennes, il a estimé qu’un départ était inévitable. « On n’a pas le choix, la ville ne nous laisse pas le choix », a-t-il martelé, regrettant de ne pas pouvoir « faire ce que l’on veut dans le stade ».

Dès lors, le Paris Saint-Germain s’est activement mis en quête d’un emplacement pour bâtir un nouveau stade, accompagné d’un vaste pôle d’activités commerciales. Plusieurs communes d’Île-de-France ont manifesté leur intérêt, notamment Ris-Orangis. Toutefois, la distance avec le centre d’entraînement du club et la ville de Paris a constitué un frein majeur pour les dirigeants.

Selon les informations du journal Le Parisien, le site de Massy, dans l’Essonne, est aujourd’hui la piste la plus sérieusement envisagée. Localisé dans la ZAC de la Bonde, ce lieu bénéficie d’infrastructures de transport favorables, tant en termes de réseau routier que de desserte par les transports en commun. Deux figures importantes du PSG, Victoriano Melero et Nicolas Ramillon, s’y sont rendus pour évaluer le potentiel du site, avant de présenter le projet à Doha.

Malgré l’enthousiasme suscité par ce site, plusieurs obstacles réglementaires doivent être surmontés à en croire le média. Le terrain, classé en zone agricole, impose certaines restrictions, notamment une hauteur maximale de 40 mètres pour toute construction à cause de la proximité avec l’aéroport d’Orly et les installations de l’aviation civile.

Pour contourner ces contraintes, le PSG envisage de bâtir le stade en contrebas du niveau du sol, une solution audacieuse, mais envisageable. Une décision finale est attendue d’ici l’été, ce qui pourrait marquer un tournant majeur pour le club en Ligue 1 et sur la scène européenne.