Sur le papier, l'équipe de Norvège a tout d'une prétendante au titre. Avec des joueuses évoluant à Barcelone, Lyon, au Bayern Munich, à Chelsea ou encore à Arsenal, et comptant dans ses rangs certaines des meilleures footballeuses de la planète, on s'attendrait à la voir régulièrement dans le dernier carré des grandes compétitions. Pourtant, comme le résumait crûment Caroline Graham Hansen lors de la Coupe du Monde 2023, la réalité est tout autre : « Nous enchaînons les compétitions et les contre-performances ».
Ces mots, l'ailière du Barça les a prononcés juste après une défaite surprise face à la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture. C'était alors la toute première victoire des Football Ferns en Coupe du Monde. « On n'arrive à rien faire. Et au final, c'est une défaite », avait ajouté Hansen, visiblement frustrée, dans une série de réponses laconiques à la chaîne norvégienne NRK.
Placée dans un groupe avec la Nouvelle-Zélande, la Suisse et les Philippines, la Norvège devait survoler les débats et enfin réaliser un tournoi à la hauteur de son potentiel. Au lieu de ça, elle s'est qualifiée de justesse à la deuxième place avant d'être nettement battue par le Japon en huitièmes de finale.
Cet été, à l'Euro, le parallèle est troublant. Malgré ses échecs récents, la Norvège aborde une nouvelle fois son groupe en position de grande favorite. Face à la Suisse (pays hôte qui n'a jamais passé les poules), l'Islande (une seule victoire dans son histoire dans la compétition) et la Finlande (pas de quart de finale depuis 2009), l'occasion est immense pour un effectif comptant des stars comme Graham Hansen et la Ballon d'Or Ada Hegerberg. Mais cette fois, la saisiront-elles ?
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