Le PSG jubile encore de sa victoire européenne, mais la course au Ballon d'Or reste ouverte. Et Didier Deschamps ne s'emballe pas. Interrogé après le sacre des Parisiens en Ligue des champions, le sélectionneur tricolore garde la tête froide. À ses yeux, Dembélé ne fait pas encore figure de grand favori. Le débat est relancé.
AFPDeschamps se lâche sur Dembélé et le Ballon d’Or : "Gagner la C1 c'est bien, mais..."
Getty Images SportDeschamps garde ses distances
Luis Enrique et Nasser Al-Khelaïfi n’ont pas perdu de temps pour pousser la candidature d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or après la victoire du PSG contre l’Inter. Mais Didier Deschamps, lui, n’a pas rejoint ce fan-club. Dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport, le patron des Bleus a préféré rester mesuré, fidèle à son habitude.
« Gagner la Ligue des champions, c'est bien, mais après, les journalistes votent et la saison n'est pas terminée », a déclaré le technicien français, qui quittera la tête des Bleus après le Mondial 2026.
Difficile pour lui, à ce stade, de trancher. Deschamps évoque une lutte encore floue, sans leader incontestable. Pas même chez les Bleus.
(C)Getty ImagesMbappé dans le débat, mais pas au-dessus
Plutôt que de mettre Dembélé en tête, le sélectionneur cite d’autres noms. Et la surprise, c’est de voir Kylian Mbappé logé à la même enseigne. Le capitaine des Bleus, auteur d’une saison impressionnante sur le plan individuel, paie sans doute l'échec collectif du Real Madrid. Mais il reste dans le coup.
« Pour moi, aujourd'hui, il serait difficile d'établir un trio de candidats. Il y a aussi Mbappé, meilleur buteur de la Liga et Soulier d'or alors qu'il vient de changer d'équipe. Ou Lamine Yamal, qui, je pense, s'en est plutôt bien sorti… Et pourquoi pas Lewandowski ou Raphinha? », ajoute Deschamps.
Dembélé, Mbappé, Yamal… Aucun ne sort du lot aux yeux du sélectionneur, qui temporise, peut-être aussi pour ménager les ego.
AFPLe verdict attendu le 22 septembre
Le lauréat du Ballon d’Or 2025 sera connu à Paris le 22 septembre. Trois critères seront scrutés : les stats individuelles, les titres collectifs, et la posture générale du joueur, avec une part laissée au fair-play. En attendant, le débat risque de s’intensifier, surtout à l’approche du Final Four de la Ligue des Nations, où Deschamps devra encore s’expliquer.
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