"Dans son slip ?", la mère de Rabiot allume encore le PSG et Al-Khelaïfi

Attendu de pied ferme par les supporters parisiens, Adrien Rabiot a vécu un retour hostile dans son club formateur. Insultes, banderoles moqueuses et références déplacées à sa mère ont ponctué la soirée. Parmi les messages affichés en tribunes, certains ont franchi la limite en évoquant le père du joueur, décédé il y a six ans.

Cette atmosphère délétère a divisé les observateurs. Certains estiment qu’il ne s’agit que de provocation inhérente aux grandes rivalités du football. D’autres, en revanche, jugent que les supporters du PSG sont allés trop loin, touchant à un sujet sensible et personnel. Face à cette situation, Rabiot n’a pas tardé à réagir en visant directement le PSG et son président, leur imputant une part de responsabilité.

Déjà montée au créneau après le match, Véronique Rabiot a intensifié ses critiques dans une nouvelle déclaration fracassante à L’Équipe. Pour elle, il est impensable que le club n’ait pas eu connaissance des banderoles insultantes avant leur déploiement dans les tribunes :

« Si le PSG a sa part de responsabilités ? Évidemment ! Pensez-vous qu’on peut faire entrer des banderoles de cette taille sans que personne ne soit au courant ? Il les a planquées où le gars ? Dans son slip ? Non ! Bien sûr que non ! Il ne faut pas me dire que les clubs ne sont pas au courant. Ils savent très bien qu’il y a des banderoles. Ils n’ont qu’à demander à les voir. Et puis, quand elles sont sorties, je n’ai pas l’impression que les stadiers se soient précipités pour les faire retirer. Moi, il m’est arrivé de fumer dans un stade : immédiatement, on est venu me demander d’éteindre ma cigarette ».

L’agente s’interroge sur le manque de réactivité du club face à ces attaques et dénonce un traitement inéquitable dans la gestion des incidents en tribunes : « Tout le monde avait été prévenu qu’en cas de chants homophobes, le match serait arrêté. Or, il ne l’a pas été. Il y a deux poids, deux mesures ».

Cette sortie médiatique n’est que la dernière d’une longue série de tensions entre la famille Rabiot et le Paris Saint-Germain, qui remonte à plusieurs années.

Si le milieu de terrain de l’OM n’a pas réagi immédiatement aux banderoles, il n’en est pas moins affecté par cette soirée sous haute tension. Sa mère assure néanmoins qu’il est imperméable à la pression et qu’il ne se laissera pas distraire par ces attaques :

« Les banderoles, il ne les a pas vues pendant le match. Il ne les a vues qu’après. Les supporters parisiens peuvent dire ce qu’ils veulent, ils ne le détourneront pas de son match ».

Mais ce qui l’a véritablement poussé à prendre la parole, c’est la référence à son père disparu. Pour Véronique Rabiot, cette provocation dépasse largement le cadre du football :« Le père de mes enfants est décédé depuis six ans, qu’est-ce que cela veut dire ? Adrien est parti du PSG depuis six ans, entre-temps il est allé jouer à la Juventus, qu’est-ce que cela veut dire ? »

Avec ces nouvelles déclarations, la tension entre Véronique Rabiot et le PSG semble avoir atteint un point de non-retour. Le club n’a, pour l’heure, pas répondu officiellement à ces accusations, mais la fracture est bien là.

Alors que le PSG continue sa saison en visant un sacre en Ligue des champions, ce nouvel épisode médiatique vient ternir l’image du club et pose la question de sa gestion des relations avec ses anciens joueurs.

De son côté, Adrien Rabiot, concentré sur ses performances avec l’OM, devra sans doute encore faire face à une hostilité grandissante de la part des supporters parisiens lors des prochaines confrontations.