Mercredi 1er octobre, le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain se retrouvent pour un choc déjà décisif en Ligue des champions. Pour diriger cette rencontre de prestige, l’UEFA a confié le sifflet à Michael Oliver. Habitué des grandes affiches européennes, l’arbitre anglais connaît bien le club parisien. Retour sur son parcours et sur ses antécédents avec les Parisiens.
Getty Images Sport
Getty Images SportUn visage familier pour le PSG
Michael Oliver n’est pas un inconnu pour le Paris Saint-Germain. La saison passée, il avait officié lors de deux rencontres européennes du club de la capitale. Les Parisiens s’étaient imposés à chaque fois, inscrivant un total de dix buts : 3-0 contre le Red Bull Salzbourg en phase de groupes et 7-0 face au Stade Brestois en barrages. L’officiel anglais avait donc été témoin de l’un des plus larges succès parisiens de la saison.
AFPDes statistiques favorables au club parisien
En tout, Michael Oliver a dirigé cinq matchs impliquant le PSG, toujours en Ligue des champions. Le bilan est largement positif puisque les Parisiens n’ont concédé qu’une seule défaite sous son arbitrage, un huitième de finale aller contre le Bayern Munich en 2022-2023 (1-0). Fait notable : lors de ces affiches, le Britannique n’a jamais sorti le moindre carton rouge.
GettyUne riche expérience européenne
Âgé de 40 ans, Michael Oliver a derrière lui une carrière dense. En Premier League, il a déjà dirigé plus de 400 rencontres. Nommé arbitre Fifa en 2012, il a débuté en Ligue des champions quatre ans plus tard. Depuis, il a arbitré 40 matchs dans cette compétition et 25 en Ligue Europa. Son expérience s’étend aussi aux grands rendez-vous internationaux, comme la Coupe du monde 2022 et les Championnats d’Europe 2021 et 2024.
AFPDes précédents avec l’équipe de France
En 2025, Oliver a également croisé le chemin des Bleus de l’équipe de France. Il avait dirigé le quart de finale retour de Ligue des nations contre la Croatie, une rencontre conclue aux tirs au but en faveur des Français après un double affrontement serré (0-2, 2-0, 5-4 t.a.b.). Quelques semaines plus tard, il avait arbitré la demi-finale face à l’Espagne, match marqué par une remontée manquée de l’équipe de Didier Deschamps (5-4).



