La vente éclair de Luis Henrique à l’Inter Milan a marqué les esprits, mais Medhi Benatia pourrait frapper encore plus fort. En rachetant Jonathan Rowe à Norwich pour 14 M€ en début d’été, l’Olympique de Marseille ne s’attendait peut‑être pas à voir ce géant de Premier League débarquer aussitôt avec une si belle proposition. Une aubaine financière qui promet d’agiter les couloirs du Vélodrome.
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GettyNewcastle prêt à sortir le carnet de chèques
Ancien ailier de Norwich City, Jonathan Rowe pourrait retourner en Angleterre, notamment à Newcastle United. Séduits par la pointe de vitesse et les dribbles tranchants de l’ailier de 22 ans, les Magpies auraient déjà préparé une offre proche de 25 millions d’euros, selon Foot Marseillais. De quoi tripler, en quelques mois, la mise initiale consentie par le club phocéen. Pour un Marseille qui doit équilibrer ses comptes tout en renforçant son effectif, refuser un tel bénéfice relèverait presque de l’inconscience.
AFPLa stratégie Benatia : acheter bas, vendre haut
Arrivé l’été dernier sous forme de prêt avec option d’achat, Rowe a mis tout le monde d’accord en six mois. Convaincus, Roberto De Zerbi et l'OM ont validé l’option d’achat cet été. Mais le directeur sportif marseillais fonctionne à la culbute : transformer rapidement des talents sous‑cotés en plus‑values sonnantes. Avec Luis Henrique, l’OM a déjà réalisé +17 M€. Rowe pourrait ajouter +11 M€ supplémentaires à la cagnotte estivale.
AFPEntre ambition sportive et réalité budgétaire
Sur le terrain, De Zerbi apprécierait de conserver un profil déstabilisateur, capable de dynamiter le couloir gauche. En coulisses, la direction répète son mantra : La porte n’est jamais fermée devant une offre irrésistible. Autrement dit, si Newcastle pousse encore - et que le joueur se laisse tenter par la Premier League - l’OM n’entravera pas son envol.
Deux ventes majeures d’affilée ouvriraient de nouvelles marges de manœuvre. Benatia cible déjà un défenseur central et un milieu créatif ; l’argent frais accélérerait ces dossiers. La leçon est claire : Marseille s’adapte au marché, mais n’oublie jamais de renflouer sa trésorerie avant de se renforcer.