Olivier Giroud France Scotland Friendly 04062016Gettyimages

Equipe de France - Olivier Giroud, l'élément devenu indispensable

Au lendemain de la rencontre remportée face à l'Australie (2-1) dans laquelle il s'était montré décisif en étant auteur d'une déviation inspirée pour son coéquipier Paul Pogba, Olivier Giroud était déjà de retour sur les terrains. Face aux U19 du Spartak Moscou, il avait même été auteur de l'ouverture du score des siens, lors d'une victoire acquise non sans difficultés (3-2). Ce jeudi, face à l'Australie, si le joueur de Chelsea n'a pas marqué, cette fois, il a assurément marqué des points, démontrant aux sceptiques qu'il faudra bel et bien compter sur ses 192 centimètres en Russie. 

Décisif sans marquer

Quatrième meilleur buteur de l'histoire de l'Equipe de France avec 31 buts inscrits, loin derrière Thierry Henry et ses 51 réalisations, Olivier Giroud est forcément un atout précieux pour Didier Deschamps. Et lorsqu'il ne parvient pas à faire trembler les filets, le natif de Chambéry se mue en partenaire idéal, comme c'est le cas lors de cette Coupe du Monde 2018. "Je suis content pour Kylian Mbappé et son premier but en Coupe du monde. Je crois qu’il devient le plus jeune joueur à marquer en Coupe du monde. C’est bien, on a tous tiré dans le même sens", déclarait-il, bon joueur, au sortir de la rencontre face au Pérou.

Et pour cause, l'essentiel est acquis, les Bleus se sont qualifiés pour les 1/8 de finale de la compétition dès leur deuxième match. Et pour cela, ils peuvent en partie remercier leur attaquant, impliqué directement sur deux des trois buts inscrits par la sélection tricolore. Plus que jamais au service de collectif, il fait peu de doutes que ses prestations, dans la continuité de sa bonne fin de saison avec Chelsea, pourrait l'installer dans le onze titulaire jusqu'au bout de l'aventure. 

"Le but, c'est une drogue, ça devient même une obsession"

Altruiste et disponible dans l'animation offensive de l'Equipe de France, Olivier Giroud n'en demeure pas moins un buteur, avec les addictions que cela implique. Et s'il n'a pas eu beaucoup d'occasions à se mettre sous la dent en Russie, son rush solitaire en fin de rencontre face au Pérou témoigne de son besoin de scorer pour ses partenaires. "Le but, c’est une drogue, ça devient même une obsession. Quand tu as été attaquant une fois, tu as ensuite du mal à t’en passer", déclarait-il au Parisien, mercredi. Qu'il se rassure, en renouvelant ce type de prestations, ce sont bien les Bleus, qui auront du mal à se passer de lui. 

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