PSG-Pochettino-202103110900(C)Getty Images

PSG - Pochettino : "Notre méthode n'a pas évolué en changeant de pays"

Les matchs importants s'enchaînent pour le PSG. La qualification en quarts de finale de la Ligue des champions à peine en poche, les Parisiens doivent affronter Nantes ce dimanche pour la 29e journée de championnat.

"Cela va être très difficile contre Nantes. C'est dur après le Barça d'enchaîner, on l'a vu contre Monaco. On doit enchaîner. On n'a pas d'excuses, nous voulons gagner", a pourtant lancé Mauricio Pochettino ce samedi en conférence de presse.

"C'est un match difficile et très important pour nous. Ce n'est pas un piège car nous sommes avertis de la situation. C'est important, après une telle réussite pour le club, d'enchaîner. On sait que ce sera un match difficile et on doit avoir de la fraîcheur pour obtenir la victoire."

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Le technicien argentin a également eu un mot pour Sergio Rico, qui a perdu son père la semaine passée : "Le groupe, le club l'ont supporté. C'est une nouvelle très triste, nous sommes désolé pour lui. Sergio devait ressentir l'amour du club, du staff et des joueurs. Rien ne peut changer la réalité mais nous devons être là pour le soutenir."

Avant d'évoquer la prolongation de contrat d'Angel Di Maria, désormais lié au club de la capitake jusqu'en 2022 (plus une année en option). "C'est une chose importante pour le club et le joueur. C'est un joueur-clé de l'équipe depuis des années. Nous sommes très contents de poursuivre cette relation", a-t-il assuré.

L'Argentin aura un rôle d'autant plus important face aux Canaris que Neymar manquera encore à l'appel. "On a dit qu'il y avait une chance de le voir contre Barcelone et on a essayé. Il n'y a pas eu de rechute. Il a travaillé un peu avec le groupe et nous espérons l'avoir rapidement avec nous", a-t-il dit à propos du Brésilien.

"Ce n'est pas parce que l'on a changé de pays que notre méthode a évolué"

L'ancien coach de Tottenham a également été interrogé sur sa méthode, déjà aperçue du côté de Tottenham avec comme apothéose une finale de Ligue des champions disputée en 2019 contre Liverpool.

"Là nous n'avions pas un mois et demi pour préparer la saison, a-t-il précisé. C'est la principal différence car nous étions arrivés à Tottenham un 27 mai. Ici à Paris, cela fait deux mois et demi que je suis là et nous avons eu 16 matchs compétitifs.

"Il faut s'adapter rapidement à toutes les situations. Nous n'avons pas analysé notre méthodologie en arivant à Paris. On l'a mise en pratique en appliquant les concepts que nous souhaitons pour l'équipe."

"Ce n'est pas parce que l'on a changé de pays que notre méthode a évolué. On a fait un état des lieux de la forme des joueurs. On est arrivé le 3 janvier et il n'y a pas d'excuses à chercher. On doit optimiser chaque joueur et l'équipe pour être meilleur chaque jour."

Interrogé sur la fait de jouer sur tous les tableaux, l'intéressé n'a pas voulu déterminer si cela représentait un désavantage pour son équipe : "Je ne pense pas que cela soit un avantage ou un désavantage. Paris doit aller le plus loin dans toutes les compétitions. Nous devons être concentré dans chaque compétition. Nous ne devons pas chercher des excuses. Nous devons jouer chaque compétition et chaque match pour gagner."

Enfin, Pochettino ne s'est pas montré inquiet après avoir vu ses joueurs souffrir mercredi soir face au Barça : "La première période contre Barcelone ne nous laisse pas 100% content mais il ne faut pas se concentrer que là-dessus. Au global cela a fait 5-2 sur les 180 minutes et nous avons rejoint les quarts de finale. C'est la magie de la Ligue des champions et il peut y avoir des matchs spéciaux. Il y a toujours des choses à améliorer mais au final il y a eu la qualification.

"Ce qui est clair c'est que quand une équipe n'a pas le meilleur rendement, c'est la faute de l'entraîneur, celui qui est devant vous à parler. La baisse du rendement en première période a été collective et non pas individuelle face au Barça. Keylor Navas a fait de bonnes interventions mais c'est la performance collective qui importe. Il ne faut pas se concentrer sur une responsabilité individuelle."

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