Le début des incidents lors de PFC-OL ?Getty

PFC-OL : "Cagoulés, avec des ceintures, ils voulaient casser des gueules", raconte un fan lyonnais

Tout a basculé à la pause. Après une première période animée et achevée sur un score de parité entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais (1-1) vendredi, dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France, des incidents graves ont eu lieu en tribunes. Encore une fois. Qui a lancé les hostilités ? Les versions différent selon les protagonistes.

À qui la faute ?

Pour l’OL et son président Jean-Michel Aulas, les responsabilités sont "partagées". D’autant plus que des Ultras du… PSG auraient infiltré le stade pour en découdre avec leurs homologues lyonnais à la pause, selon le club. Pour le PFC, la faute revient aux Gones, désormais sommés de "faire le ménage", dixit le boss parisien Pierre Ferracci.

À lire : Ferracci s’en prend à Aulas !

Et qu’en disent les autres observateurs ? Sur RMC, un supporter lyonnais - qui ne fait pas partie des Ultras - présent au Stade Charléty a raconté plusieurs scènes glaçantes. "Je suis dégoûté, c'est n'importe quoi. J'étais à côté du parcage des Bad Gones. À la mi-temps, des gars derrière ont commencé à escalader et à se battre, a raconté ce supporter sur les ondes de la radio. Il y avait beaucoup de personnes cagoulées. Ils avaient des ceintures. Ils voulaient casser le plus de gueules."

"Ce sont des tarés !"

"Je ne sais si on peut appeler ça des supporters mais c'est une partie du parcage lyonnais qui a provoqué un énorme mouvement de foule. Il y a eu un mouvement de panique. Ce sont des tarés ! Franchement, j'ai eu peur pour ma sécurité. C'est hallucinant après tout ce qui s'est passé ces derniers mois, notamment avec l'OL. La sécurité, c'était zéro ! Les CRS sont arrivés 10 minutes après", a-t-il ensuite regretté, toujours sur RMC.

Un autre, interrogé par L'Équipe, a lui aussi pointé du doigt la violence des supporters lyonnais. "C'est trop dangereux, avec cette bande d'abrutisJe fais les déplacements, et à Brondby c'était déjà comme ça, ces débiles avaient voulu se battre contre les Danois, puis avaient chargé les flics. Là, il y avait des familles à côté de nous et ils leur faisaient des doigts d'honneur, traitaient des gamins de huit ans de fils de pute... C'est trop, c'est terminé les parcages pour moi." Une bien triste soirée pour le football...

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