Après le départ à la retraite de Jean-Louis Gasset, l’Olympique de Marseille ne devrait pas à officialiser son nouvel entraîneur. Après l’échec du dossier Sergio Conceiçao, qui était quand même proche de l’OM, le club phocéen a désormais fait du coach de Brighton, Roberto De Zerbi, sa priorité. Le technicien est attendu au Sud de la France très prochainement.
Grégoire Defrel loue les qualités de Roberto De Zerbi
Avant-centre de Sassuolo, Grégoire Defrel arrive au terme de son contrat cet été dans le club italien. Au cours de son passage, l’attaquant français a connu le technicien italien, Roberto De Zerbi, qui est très proche de signer à l’Olympique de Marseille désormais. Dans une interview accordée à L’Equipe, l’ancien joueur de l’AS Roma loue les qualités de son ancien coach.

« Quand il entre sur le terrain, c’est un autre homme, très sévère, qui s’énerve et crie beaucoup. Je retiens les exercices pour les sorties de balle. Ça pouvait durer une heure. Tant qu’il n’obtenait pas ce qu’il voulait, on ne sortait pas du terrain, il hurlait : “Vous n’allez pas rentrer chez vous !” Il y avait même parfois des insultes, mais ça restait dans le cadre du foot évidemment, et puis quand le dimanche arrive, que tu t’amuses, que ça joue, tu te dis que ça vaut le coup », a lancé le joueur de 33 ans.
Les confidences de Defrel sur De Zerbi et Rossi
Le natif de Meudon précise d’ailleurs qu’il a connu une véritable ascension sous les couleurs de l’ex-coach de Brighton. « C’est avec ce coach que j’ai vu le plus de joueurs saturer, mais c’est aussi avec lui que j’ai joué le meilleur football. Il a son ego, ça pouvait vite monter en bagarre, mais ensuite il convoquait dans son bureau, essayait de comprendre et d’arranger le truc. De toute façon, tant qu’on le lui rendait en match, tout allait. Et en dehors du terrain, c’est un super bonhomme », a ajouté Defrel, avant de faire des confidences sur les relations entre De Zerbi et Giovanni Rossi, qui est proche de débarquer à l’OM en tant que directeur sportif.

« Depuis le vestiaire, on les entendait souvent se crier dessus tous les deux, le coach poussait des gueulantes dans son bureau quand il n'avait pas ce qu'il voulait, idem avec les jardiniers d'ailleurs, mais tout était oublié avec une belle victoire », a révélé l’ancien de la Sampdoria.