Abdoul Kader Bamba Randal Kolo Muani Nantes Brest Ligue 1 18/10/2020Getty

Nantes, Kolo Muani ne comprend pas les comparaisons avec Kylian Mbappé

Auteur de cinq buts et cinq passes décisives en vingt-neuf matches de Ligue 1, Randal Kolo Muani a connu une ascension fulgurante cette saison. L'avant-centre de 22 ans a gagné sa place de titulaire au FC Nantes et s'est même fait une place en équipe de France espoirs. Natif de Bondy, rapide et capable d'être efficace devant le but, Randal Kolo Muani a eu le droit à quelques comparaisons élogieuses avec... Kylian Mbappé.

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Dans une interview accordée à Ouest-France, Randal Kolo Muani a avoué qu'il ne comprenait pas les comparaisons entre lui et Kylian Mbappé, les deux natifs de Bondy évoluant à des postes offensifs et avec une pointe de vitesse : "Je ne comprends pas trop pourquoi on dit ça (rires). Je suis juste né à l’hôpital de Bondy mais j’ai jamais vécu là-bas. J’ai grandi à Villepinte, j’ai commencé le football là-bas, mes parents y vivent encore".

Randal Kolo Muani a parlé de son parcours mouvementé dans sa carrière : "Jeune, je n’étais pas au-dessus. J’étais normal. Je pouvais faire quelques petits coups de génie et ensuite je pouvais disparaître. Mes parents me le rabâchaient souvent. Mes entraîneurs l’ont fait également. Ils me disaient qu’il fallait que je sois décisif. Les plus importants sont ceux qui sont décisifs. Il fallait que je bosse sur ça, sur ma constance et sur mon cardio. Je n’arrivais pas à finir un match, à enchaîner les efforts. J’avais un manque de volume de jeu. J’ai bossé et là, ça va mieux. Lors de mon année à Boulogne, j’ai compris qu’il fallait que je travaille plus".

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"C’est une fierté d’être appelé en sélection"

Randal Kolo Muani PSG Nantes Ligue 1 14032021Getty

"C’était parfois douloureux parce que je ne m’attendais pas à tant de hauts et de bas. Je savais que le foot n’était pas linéaire mais je ne pensais pas que ça serait à ce point-là. J’avais ma famille à mes côtés. Cette réputation de nonchalant m’a suivi pendant des années… J’ai beaucoup travaillé dessus avec mon père. Je ne le faisais pas exprès. Je suis comme ça. J’ai fait un travail sur moi pour effacer cette nonchalance. J’espère que je le fais bien. Je continue à le faire. Quand je rentre sur le terrain, je donne tout. Si je dois mourir sur le terrain, je le ferai", a ajouté l'international espoirs.

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Randal Kolo Muani est revenu sur ses débuts inespérés avec les Espoirs : "Il y a un an après mon prêt à Boulogne, si vous m'aviez dit que je jouerai l'Euro Espoirs, je ne vous aurais pas cru. Je ne pouvais pas savoir que je serais dans cette position actuellement. Dans le football, il y a des hauts et des bas. Il faut être prêt à tout moment. C’est un changement pour moi. Basculer du National à la Ligue 1 et faire tout ça en moins d’un an. Je suis encore en train d’apprendre. J’espère faire encore mieux. C’est une fierté d’être appelé en sélection. Il y a un groupe de qualité donc en faire partie signifie que j’en ai également. On sait qu’on peut aller loin".

"Ma première sélection ? J’ai été très surpris. Je ne m’y attendais pas du tout. Je n’arrivais pas à y croire. C’est Imran (Louza) qui me l’a appris. J’ai directement appelé ma famille et mes agents pour leur annoncer la nouvelle. Franchement, ce n'était pas un objectif à ce moment-là. Je voulais juste avoir du temps de jeu et découvrir la Ligue 1. Je ne m’attendais pas à quelque chose de cette ampleur-là. Être dans cette liste n’était pas l’objectif premier mais j’y ai pensé. Mes objectifs pour cet Euro ? Je suis encore en train d’apprendre. Je veux kiffer. S’il me donne cinq, deux minutes, je kiffe. Je prends tout ce qu’il y a à prendre", a conclu l'attaquant du FC Nantes

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