Revenu à son top la saison passée, Presnel Kimpembe (25 ans) est aujourd'hui incontournable au Paris Saint-Germain. Vice-capitaine au sein de son club formateur, le défenseur central a su déjouer la concurrence pour s'affirmer comme le pendant idéal aux côtés de Thiago Silva la saison dernière, et Marquinhos depuis la reprise. Un statut qu'il confirme ces dernières semaines avec des performances très convaincantes en club.
L'arrivée à Paris d'Abdou Diallo en provenance du Borussia Dortmund n'était pourtant pas faite pour le rassurer. Mais une préparation dans l'ombre, sans broncher, lui a permis de relancer la machine. Et aujourd'hui, son entraîneur, Thomas Tuchel, n'hésite plus à dire qu'il a passé un palier.
Deschamps : "Il a gagné en concentration et en maîtrise"
"Il est vraiment dans le coup, très très fort avec et sans le ballon, très concentré. Il a un caractère spécial, un petit peu fou, mais c'est très bien parce qu'il est toujours courageux. Avant, il était toujours fiable dans les très grands rendez-vous, mais dans les autres matches il manquait parfois de concentration. Aujourd'hui, il a fait un très grand pas en avant", confiait le coach parisien avant la trêve internationale.
Une progression observée également par le sélectionneur Didier Deschamps : "En équipe de France, il n'y a que des grands matches donc c'est bien. Il a gagné en concentration et donc en maîtrise. Avoir cette application et cette concentration sur la durée, c'était peut-être là où il avait une bonne marge de progression."
Kimpembe, 10 sélections en équipe de France, pourrait fêter sa 11e cape dimanche face au Portugal, associé à Raphaël Varane. L'occasion de se mettre en évidence alors que la concurrence fait rage en Bleu. Notamment avec Clément Lenglet, son principal concurrent au poste d'axial gauche. Le défenseur du FC Barcelone, bon camarade, apprécié pour ses relances et son sens de l'anticipation, garde la confiance du sélectionneur. Mais la bonne forme de "Presko" alliée à sa capacité à pouvoir évoluer à la fois dans une défense à trois ou une défense à quatre, sont autant d'atouts qui peuvent jouer en faveur du Parisien.