La huitième édition de la Coupe du monde féminine débute ce vendredi en France avec le match d'ouverture opposant les Bleues à la Corée du Sud au Parc des Princes. Les joueuses de Corinne Diacre auront évidemment envie de reproduire l'épopée russe de l'Équipe de France masculine, victorieuse en 2018.
La tâche ne s'annonce pas simple avec une certaine adversité, à commencer par les États-Unis, tenantes du titre et en lice pour un quatrième succès dans cette compétition. D'autres sélections peuvent prétendre à la victoire finale. Goal fait le point sur les équipes attendues du 7 juin au 7 juillet 2019.
Les favorites de la Coupe du monde féminine 2019
Les Américaines sont les favorites pour conserver le trophée qu’elles ont remporté lors de la finale 2015 au Canada, après avoir écrasé le Japon lors d’une victoire palpitante 5-2. Elles seront à nouveau l’équipe à battre en France. L'équipe de Jill Ellis a remporté ses 10 derniers matches depuis décembre 2018, et les triples vainqueures de la Coupe du monde feront tout ce qui est en leur pouvoir pour demeurer la plus grande équipe du monde. Des stars telles que Megan Rapinoe, Allie Long et Alex Morgan devraient toutes disputer leur dernier tournoi mondial sous les couleurs de la bannière étoilée.
La France a aussi une belle carte à jouer. Le pays hôte désormais dirigé par Corinne Diacre sort d'une campagne de préparation réussie avec deux succès en amical, face à la Thailande (3-0) et contre la Chine (2-1). Les échecs du passé en Coupe du monde, mais aussi en Euro et aux JO semblent derrière elles tant la dynamique est bonne. Leur groupe semble abordable pour bien démarrer la compétition avant de, peut-être, croiser la route des Américaines en quart de finale.
Autre nation européenne à surveiller de près, l'Allemagne qui reste une solide sélection. Si les hommes ont déçu en Russie l'an dernier, la Mannschaft féminine pourrait bien atténuer cette contre-performance. Sextuples vainqueures de suite de l'Euro entre 1995 et 2013, elles auront leur mot à dire en France même si leur groupe n'est pas si simple à aborder avec l'Espagne, la Chine et l'Afrique du Sud.
Les outdsiders de la Coupe du monde féminine 2019
L'Angleterre est toujours marquée par son élimination en demi-finale du dernier Mondial au Canada (2015) par le Japon. Quatre ans après, les Lionnes ont l'occasion de prendre leur revanche sur le destin. Désormais dirigées par Phil Neville, l'ancien défenseur de Manchester United, elles ont été solides lors de leur campagne de qualifications. Le premier match s'annonce intense dans leur groupe puisqu'elles seront opposées à leurs voisines écossaises.
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Toujours présent dans les grands rendez-vous, le Japon voudra continuer à assumer son statut lors de ce Mondial en France. Finaliste de la dernière édition et victorieuse en 2011, la sélection nippone possède encore de solides arguments. Elle a remporté l'an dernier la Coupe d'Asie des Nations, avec un succès en finale contre l'Australie.
L’équipe féminine des Pays-Bas a également des arguments pour la Coupe du monde 2019, un an après que ses homologues masculins n’aient pas réussi à se qualifier pour le tournoi 2018. Les Pays-Bas ont terminé deuxièmes de leur groupe de qualification et ont remporté six de leurs matches. Elles ont perdu un seul match avant de battre le Danemark lors des barrages. Vainqueures du dernier Euro, les Oranje voudront bousculer la hiérarchie mondiale en France.
Les possibles suprises de la Coupe du monde féminine 2019
La Norvège possède une belle équipe sur le papier mais devra faire sans Ada Hegerberg. La première lauréate de l'histoire du Ballon d'Or féminin est toujours en froid avec les dirigeants de sa Fédération (NFF) et n'a plus été convoquée depuis 2017. Sans elle, la sélection scandinave devra faire preuve de solidarité avec notamment un affrontement face aux Bleues en match de groupe, le mercredi 12 juin à Nice.
Également star du ballon rond féminin, Marta sera bien de la partie pour le Brésil en France. La meilleure buteuse de la sélection auriverde (110 buts) devrait sans doute jouer son dernier mondial et espère des adieux en beauté. La Seleçao n'a plus atteint la finale depuis 2007 et n'a pas encore remporté la compétition. Un dernier défi pour celle qui a marqué de son empreinte ce sport ?
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Enfin, la Suède pourrait aussi se faire une place parmi le gratin mondial. Finalistes en 2003, les Scandinaves affichent une belle forme en 2019 avec un seul revers enregistré, face au Portugal, lors de l'Algarve Cup. Elles seront rapidement fixées sur leur potentiel puisqu'elles affrontent les Américaines dans leur groupe.
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