Chant raciste des joueurs argentins, la FIFA entre dans la danse

Les joueurs argentins ont de quoi s’inquiéter à propos du chant raciste entonné lors de la célébration des joueurs argentins après le sacre en Copa America dans la nuit du dimanche à lundi 15 juillet 2024. La FIFA ouvre une enquête afin de sanctionner les responsables.

Enzo Fernandez très indexé

L’Argentine est devenue l’équipe avec le plus de trophées en Copa America après sa victoire contre la Colombie (1-0, ap) en finale du tournoi. Mais les Argentins ont fait une célébration contre la loi, qui vise les joueurs, notamment Enzo Fernandez, qui a posté la vidéo sur du chant raciste envers les Français sur sa chaîne Instagram. Mais le joueur s’est excusé dans la nuit du mardi après avoir fait l’objet de critiques.

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« Je tiens à m’excuser sincèrement pour une vidéo publiée sur ma chaîne Instagram lors des célébrations de l’équipe nationale. La chanson contient un langage très offensant et il n’y a absolument aucune excuse pour ces mots. Je m’oppose à la discrimination sous toutes ses formes et je m’excuse d’avoir été emporté par l’euphorie de nos célébrations de la Copa America. Cette vidéo, ce moment, ces mots ne reflètent pas mes convictions ni mon caractère. Je suis sincèrement désolé », a écrit le milieu argentin dans une story Instagram.

La FIFA ouvre une enquête

Mais ce mea-culpa ne règle pas le mal qui a déjà été fait. Des joueurs français tels que Karim Benzema, Jules Koundé ou encore Wesley Fofana, coéquipier d’Enzo Fernandez à Chelsea, ont demandé des sanctions contre le joueur argentin tout comme Chelsea qui ne laissera pas ce délit impuni. Ce mercredi, la FIFA, à travers un communiqué, annonce l’ouverture d’une enquête après ce chant raciste contre Mbappé et les Français, entonné par les joueurs argentins.

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« La Fifa a pris connaissance d'une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et l'incident fait l'objet d'une enquête. La Fifa condamne fermement toute forme de discrimination de la part de quiconque, y compris les joueurs, les supporters et les officiels », explique dans un communiqué l'instance internationale du cuir rond, saisie mardi par la Fédération française de football.