Niko Kovac a « survécu » à la déroute monumentale essuyée par le Bayern en Bundesliga, samedi contre l'Eintracht Francfort (5-1), Suite à une réunion improvisée dans la soirée, la direction du club a fait le choix de ne pas le limoger.
Neuer tacle Kovac après la claque à Francfort
Le technicien croate a donc eu droit à un sursis. Ses responsables ont jugé qu’il était inopportun de le mettre à la porte maintenant alors que se profilent deux échéances capitales, à savoir le duel contre l’Olympiakos en Ligue des Champions et contre le Borussia Dortmund en championnat.
La direction bavaroise temporise
Kovac doit impérativement redresser la barre lors de ces deux rencontres. S’il échoue, Uli Hoeness et ses disciples n’auront d’autres alternatives que de lui montrer la porte de la sortie. Et la trêve internationale du mois de novembre devrait alors servir pour trouver un autre coach. Ce changement au niveau de la barre technique pourrait même être le dernier choix fort de Hoeness avant son départ à la retraite.
Si Kovac est débarqué de ses fonctions, il sera le deuxième entraineur du Bayern à être viré en plein milieu d’une saison en seulement deux ans. Carlo Ancelotti avait connu le même sort en septembre 2017. Jupp Heynckes avait alors été appelé à la rescousse pour remettre le navire à flot. Bis repetita cette année ?
Après dix journées de championnat, le Bayern pointe à une peu glorieuse 4e place au classement général. À quatre points du leader, le Borussia M’Gladbach. Les champions d’Allemagne ont déjà laissé filer 12 points en route.
