Ousmane Dembélé est sur toutes les lèvres. Fort d’une seconde partie de saison époustouflante, et d’une finale de Ligue des champions où il a été décisif à deux reprises, l’attaquant du PSG est désormais perçu comme le favori numéro un pour le Ballon d’Or. Pourtant, à la surprise générale, le soutien ne vient pas de tous les cercles attendus. Et notamment pas de son sélectionneur, Didier Deschamps, dont la récente prise de parole a semé le doute.
Ballon d'Or : Deschamps se ravise sur Dembélé
Interrogé par La Gazzetta dello Sport mardi, le patron des Bleus a botté en touche, évoquant plusieurs noms – Mbappé, Yamal, Lewandowski, Raphinha – sans afficher une préférence claire. Un silence pesant autour de Dembélé, interprété par beaucoup comme un désaveu. Pourtant, ce mercredi en conférence de presse, Deschamps a nuancé ses propos, affirmant : « Si vous me posez la question directement, alors oui, Ousmane mérite le Ballon d’Or. »
Mais cette réponse tardive, en forme de correctif, n’a pas totalement dissipé l’impression d’un soutien mesuré. Car le contraste avec ses déclarations passées sur Mbappé, qu’il défendait avec vigueur l’an dernier après son échec au Ballon d’Or, demeure frappant. Pour Dembélé, l’enthousiasme est moins spontané, plus convenu.
Ballon d’Or : l’étrange frilosité des Bleus envers Dembélé
Autre silence remarqué, celui de Kylian Mbappé. Attendu en conférence de presse mercredi, le capitaine des Bleus a décliné, laissant Ibrahima Konaté s’exprimer à sa place. Aucun mot non plus, pour l’heure, en soutien à son coéquipier parisien, pourtant considéré comme l’un de ses plus proches amis. Un geste qui aurait pu peser dans la balance médiatique, mais qui n’est jamais venu.
Quoi qu’il en soit, jeudi soir, face à l’Espagne de Lamine Yamal en demi-finale de Ligue des Nations, Dembélé aura l’occasion de clore les débats sur le terrain. Et prouver, une fois encore, que son destin vers le Ballon d’Or ne dépend que de lui.
